Bilinguisme et construction identitaire d’élèves d’écoles de langue anglaise au Québec

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2016

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Minorités linguistiques et société ; no. 7 (2016)

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Rodrigue Landry et al., « Bilinguisme et construction identitaire d’élèves d’écoles de langue anglaise au Québec », Minorités linguistiques et société / Linguistic Minorities and Society, ID : 10.7202/1036415ar


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Langue globale et « hypercentrale » (de Swaan, 2001), l’anglais est la lingua franca internationale et pourrait devenir la langue seconde commune à tous les locuteurs des autres langues. Selon de Swaan, les anglophones ont peu tendance à apprendre d’autres langues. Le Québec est un endroit particulier où l’anglais est à la fois langue majoritaire du pays et langue minoritaire provinciale. À partir des données d’une enquête réalisée auprès d’un échantillon de deux mille élèves d’écoles québécoises de langue anglaise du niveau secondaire (Landry, Allard et Deveau, 2013b), l’article analyse leurs vécus langagiers en anglais et leurs dispositions envers la langue anglaise en fonction de la concentration territoriale des anglophones et vérifie la validité d’un modèle théorique de l’effet de ces vécus. Il conclut que les mêmes principes sociolinguistiques s’appliquent aux deux minorités de langue officielle, mais que la communauté anglophone constitue une minorité avantagée par le fait qu’elle parle la langue la plus puissante de l’humanité.

A global and « hypercentral language » (de Swaan, 2001), English is an international lingua franca and could become the common second language of all speakers of other languages. According to de Swaan, Anglophones tend not to learn other languages. Quebec offers a particular setting where English is at the same time the majority language of the country but a minority language at the provincial level. With data from a survey of two thousand students in English secondary schools in Quebec (Landry, Allard and Deveau, 2013b), the article analyzes the students’ English language experiences and their dispositions toward English as a function of the territorial concentration of Anglophones and makes an empirical verification of a theoretical model of the effects of these linguistic experiences. The article concludes that the same sociolinguistic principles apply to both official linguistic minorities in Canada (English and French), but that the English speaking community is a “minority with an edge” due to the fact that it speaks humanity’s most powerful language.

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