L’adepte du couchsurfing, un néo-routard urbain ?

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2013

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Téoros : Revue de recherche en tourisme ; vol. 32 no. 1 (2013)

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Brenda Le Bigot et al., « L’adepte du couchsurfing, un néo-routard urbain ? », Téoros: Revue de recherche en tourisme, ID : 10.7202/1036659ar


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En Europe, on observe actuellement à la fois une généralisation et une diversification de la mobilité. Parmi les individus mobiles, la pratique du couchsurfing (« service loge-trotteurs » ou « canapé d’hôte ») s’est largement diffusée depuis presque une décennie. Elle semble s’imposer comme une façon de découvrir la ville européenne, autrement et sans trop dépenser. À partir d’une enquête originale menée à Paris et à Berlin, cet article propose de caractériser précisément les pratiques et les représentations des adeptes de ce mode d’hébergement dans le but de réinterroger les catégories de « routard » et de « backpacker ». Après une description du réseau CouchSurfing, il s’intéresse aux projets de mobilité de ses utilisateurs en mettant en évidence les référents multiples et les mobilités diversifiées que ces projets impliquent, puis tente de caractériser les pratiques et représentations des villes fréquentées. Ce faisant, il est possible d’esquisser les contours des catégories de routard, de touriste et d’habitant, telles qu’elles se redessinent aujourd’hui. Au terme de cette étude, il apparaît que c’est en se rapprochant de « l’habitant » que l’adepte du couchsurfing réaffirme ces valeurs de routard, sans toutefois se distinguer complètement du touriste.

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