Relectures et traductions du Hamlet de Shakespeare par Yves Bonnefoy : de la ré-énonciation à la création

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2014

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TTR : Traduction, terminologie, rédaction ; vol. 27 no. 1 (2014)

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Stéphanie Roesler, « Relectures et traductions du Hamlet de Shakespeare par Yves Bonnefoy : de la ré-énonciation à la création », TTR: Traduction, terminologie, rédaction, ID : 10.7202/1037118ar


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Toute traduction littéraire commence par la lecture, étape première de l’interprétation qui est déjà éminemment subjective. La traduction ne saurait prétendre à l’objectivité pas plus qu’à la transparence du traducteur, et ce plus encore dans le cas de la traduction de la poésie, où sens et forme sont inséparables. La voix du traducteur, expression même de sa subjectivité, sera nécessairement audible dans la traduction, qui est ré-énonciation. C’est ce que nous démontrerons ici à travers les cinq traductions du Hamlet de Shakespeare par Yves Bonnefoy, qui illustre comment, passant de la ré-énonciation à la création, il a su faire résonner sa propre voix de poète traducteur. Des notions théoriques empruntées à Barbara Folkart nous aideront à mettre en lumière le fait que la traduction de la poésie ne peut être que subjective, création d’un poème nouveau dans une autre langue, et finalement activité d’écriture.

All literary translation starts with the act of reading, which is the first, deeply subjective step of the interpretative process. Translation can neither be objective nor result in the translator’s invisibility, even more so in the case of the translation of poetry, where form and meaning are inseparable. We need to hear the voice of the translator, as an expression of their subjectivity through their translation, which is a re-enunciation. This article illustrates how, through his five translations of Shakespeare’s Hamlet, Yves Bonnefoy let his art of translation evolve from a re-enunciation to a real creation, letting his own voice as a poet resonate through the translation and make itself heard. This analysis is based on the theoretical works of Barbara Folkart, who argues that poetic translation is profoundly subjective and aims to be the creation of a new poem in another language, that is to say a new act of writing.

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