L’identification au contenu du travail comme déterminant du souhait de rester dans un emploi

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2016

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Relations

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Relations industrielles ; vol. 71 no. 3 (2016)

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Sebastien Mainhagu et al., « L’identification au contenu du travail comme déterminant du souhait de rester dans un emploi », Relations industrielles / Industrial Relations, ID : 10.7202/1037664ar


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Résumé Fr En Es

Les recherches sur le choix de demeurer dans un emploi sont peu nombreuses ou traitent ce sujet à travers des modèles sur le roulement de personnel (turnover), considérant que les mêmes déterminants influencent de manière opposée l'intention de rester ou de quitter. De plus, à l'exception notable de Cossette et Gosselin (2012), les chercheurs ne traitent que le choix de rester dans l'entreprise, mêlant dans la même variable expliquée le choix de rester dans un emploi et celui de la mobilité intra-organisationnelle.Cette recherche poursuit deux objectifs: 1- identifier des concepts associés au souhait de rester dans son emploi; 2- explorer les relations entre les variables identifiées et le désir de rester. L'apport de cette recherche est double. Il s'avère tout d'abord théorique puisque nous avons identifié les variables associées au souhait de rester dans un emploi. Les résultats obtenus permettent de proposer un modèle théorique décrivant les relations entre trois groupes de variables (identification, contextes personnel et au travail) et le souhait de rester. Nous montrons, en particulier, l'influence probable des variables d'identification au contenu du travail sur le souhait de rester dans l'emploi, réalité rarement prise en compte dans les analyses sur ce sujet, que nous définissons comme un état où un salarié établit une équivalence entre ce qu'il est et ce qu'il fait. Cette identification est obtenue suite aux succès obtenus par la personne, qui lui indiquent ses compétences et lui procurent un sentiment d'efficacité, source de fierté. Le second apport de cette recherche est méthodologique. Il semble fécond d'associer une analyse des entretiens, appliquant les principes de la théorie enracinée, à un traitement statistique de type analyse des correspondances multiples, peu connu des chercheurs anglosaxons.

Research on the choice to remain in a job is limited, and that which exists tends to be based on turnover models that consider that the determinants influencing the intent to remain or to leave a job are the same. Furthermore, with the exception of Cossette and Gosselin (2012), scholars have traditionally only dealt with the choice to remain within a company and have not made any distinction between variables that explain the choice of employees to remain in a particular job or to be intraorganizationally mobile.This research serves two purposes: 1- it identifies the concepts related to the desire to stay in a job; 2- it explores the interrelationships between identified variables and the desire to stay in a job. The contribution of this research is twofold: the first is theoretical in so far as we identify the variables associated with the desire to remain in a job. The findings make it possible to propose a theoretical model that describes the relationships between three groups of variables (identification, personal context, and work context) and the desire to stay. In particular, we show the likely influence of how people identify with work content upon the desire to remain in a job. Rarely taken into account in analyses on this topic, we define this influence as a condition where an employee establishes equivalence between what he/she is and what he/she does. This identification follows the success achieved by a person that attests to his/her range of skills and provides him/her with a feeling of efficacy. The person identifies with this source of pride. The second contribution of this research is methodological. It appears to be fruitful to associate interview analysis, applying the principles of grounded theory, with a statistical process, such as a Multiple Correspondence Analysis (MCA), an approach that is little known to Anglo-Saxon scholars.

Hay pocas investigaciones sobre el deseo de quedarse en un empleo y cuando las hay, se aborda el tema a través de modelos de la tasa de rotación del personal porque se considera que los mismos determinantes influyen el deseo de quedarse o, de manera opuesta, dejar el empleo. Además, con excepción de Cossette y Gosselin (2012), los investigadores solo estudian el deseo de quedarse en una empresa mezclando en la misma variable explicada la voluntad de quedarse en el empleo y la movilidad intraorganizacional (deseo de quedarse en la empresa).Esta investigación se propone: 1- identificar los conceptos asociados al deseo de quedarse en un empleo; 2- explorar las relaciones entre las variables identificadas y el deseo de permanecer en el empleo. La contribución de esta investigación es doble. Primero es teórica ya que hemos identificado las variables asociadas con el deseo de permanecer en un empleo. Los resultados permiten de proponer un modelo teórico que describe los vínculos entre tres grupos de variables (la identificación, el entorno privado y laboral) y el deseo de quedarse. Se hace resaltar la influencia muy pocas veces analizada, de la identificación al contenido del trabajo en el deseo de quedarse. Esta variable es definida como un estado en el que un trabajador establece una equivalencia entre lo que él es y lo que hace. Se obtiene esta identificación después de los éxitos logrados por el trabajador, los cuales le indican la amplitud de sus competencias y le procuran un sentido de eficacia, una fuente de orgullo. La segunda contribución de esta investigación es metodológica: se mostró el potencial del uso de un método mixto al asociar el análisis de las entrevistas siguiendo los principios de la “ground theory” con un tratamiento estadístico como el modelo de las correspondencias múltiples poco conocido de los anglosajones.

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