Confession, prière et prophétie : The Dragonfly of Chicoutimi de Larry Tremblay

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2016

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Voix et Images ; vol. 41 no. 3 (2016)

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Céline Philippe, « Confession, prière et prophétie : The Dragonfly of Chicoutimi de Larry Tremblay », Voix et Images, ID : 10.7202/1038165ar


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The Dragonfly of Chicoutimi de Larry Tremblay (1995), oeuvre marquante de la dramaturgie québécoise des années quatre-vingt-dix, a fait l’objet de nombreuses études visant à dégager les spécificités de ce long monologue « in English ». Cette analyse jette un éclairage inédit sur une question très peu abordée dans les travaux portant sur l’ensemble du corpus dramatique québécois : l’inscription des référents du catholicisme. L’article montre comment cette oeuvre peut se lire comme une confession profondément travaillée par le registre de la culpabilité et comment le récit de rêve au coeur du monologue, par l’inscription des souvenirs renvoyant à l’époque du Canada français et par les intertextes liturgiques et bibliques qu’il déploie, donne à la confession de Gaston Talbot une résonance prophétique. Le passé catholique canadien-français et ses signifiants (refoulés) façonnent ainsi en profondeur l’énonciation au présent.

Larry Tremblay’s The Dragonfly of Chicoutimi (1995), a significant work of Québécois dramaturgy in the 1990s, has been the object of many studies seeking to identify the specific characteristics of this long monologue in English. This analysis throws new light on an issue that has drawn very little attention in work on Quebec plays in general as it focuses on how Catholic references are written into the play. The article shows how the work can be read as a confession deeply marked by a system of guilt, and how the dream narrative at the heart of the monologue uses memories of the French Canada period and liturgical and Biblical intertexts to give Gaston Talbot’s confession a prophetic resonance. Thus the French Canadian Catholic past and its (repressed) signifiers shape present utterances at a deep level.

The Dragonfly of Chicoutimi de Larry Tremblay (1995), obra notable de la dramaturgia quebequense de los años noventa, ha sido objeto de numerosos estudios destinados a despejar las especificidades de este largo monólogo “in English”. Este análisis representa un enfoque inédito sobre una cuestión muy poco abordada en los trabajos sobre el conjunto del corpus dramático quebequense: la inscripción de los referentes del catolicismo en esta obra. Este artículo muestra de qué manera esta pieza puede leerse como una confesión profundamente elaborada por el registro de la culpabilidad y cómo el relato del ensueño en el centro del monólogo, con la inscripción de los recuerdos que remiten a la época del Canadá francés y con los intertextos litúrgicos y bíblicos que despliega, da a la confesión de Gaston Talbot una resonancia profética. Así pues, el pasado católico canadiense francés y sus significantes (reprimidos), labran en profundidad la enunciación en presente.

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