Le soliloque et ses dispositifs scéniques : Jackie d’Elfriede Jelinek, mise en scène par Denis Marleau et Stéphanie Jasmin

Fiche du document

Date

2015

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
L’Annuaire théâtral : Revue québécoise d’études théâtrales ; no. 58 (2015)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Société québécoise d’études théâtrales (SQET) et Université de Montréal, 2016



Citer ce document

Marie-Christine Lesage, « Le soliloque et ses dispositifs scéniques : Jackie d’Elfriede Jelinek, mise en scène par Denis Marleau et Stéphanie Jasmin », L’Annuaire théâtral: Revue québécoise d’études théâtrales, ID : 10.7202/1038319ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cet article propose une étude de Jackie d’Elfriede Jelinek, mise en scène par Denis Marleau et Stéphanie Jasmin (Espace Go, 2011). Le spectacle recourait à la vidéo en direct et à l’amplification sonore comme moyens médiatiques de performer ce soliloque, en faisant écho aux propos de Jelinek : le texte montre justement les processus par lesquels la figure de Jackie Kennedy a été déterminée, modelée, voire capturée, par les différents dispositifs qui ont fait d’elle une icône médiatique. La performativité du soliloque réside ici dans l’omniprésence de l’appareil technique qui contraste avec la retenue du jeu de l’actrice. La mise en scène montre, en la démontant, la relation entre l’individu et les dispositifs qui le captent et le saisissent, en opérant par le fait même un processus de « désubjectivation » (Agamben).

This article presents a study of Elfriede Jelinek’s play Jackie, staged by Denis Marleau and Stéphanie Jasmin (Espace Go, 2011). The production used the media of live video and sound amplification to perform this soliloquy, thus echoing Jelinek’s words: the text reveals the specific processes by which the figure of Jackie Kennedy was determined, modeled – even captured – by the various devices that made her a media icon. The performativity of the soliloquy lies in the ubiquity of the technical device, which contrasts with the restraint of the actress’s performance. The staging depicts, as it simultaneously undermines, the relationship between the individual and the devices that capture and grasp her essence, thereby implementing a process of “desubjectivation” (Agamben).

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en