Le pouvoir aux marges : les femmes qui vivent avec le VIH, entre marginalité et mobilité sociale

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2016

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Recherches féministes ; vol. 29 no. 2 (2016)

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De Rosis Carolina, « Le pouvoir aux marges : les femmes qui vivent avec le VIH, entre marginalité et mobilité sociale », Recherches féministes, ID : 10.7202/1038722ar


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L’auteure étudie les mobilités sociales engendrées par des dispositifs sociosanitaires de prévention et de prise en charge du VIH/sida parmi des femmes séropositives socialement marginalisées résidant dans la ville de Gondär, au nord-ouest de l’Éthiopie. Assujetties à un pouvoir de plus en plus orienté vers la prise en considération des individus se situant aux marges de la société pour faciliter leur autonomisation (empowerment), ces femmes entament des processus de construction identitaire au sein desquels leurs statuts sociaux sont le résultat d’arrangements et de compromis entre des rôles féminins traditionnels et les nouvelles formes de militantisme et de visibilité sociale auxquelles la lutte contre le VIH/sida a donné lieu.

The author examines the forms of social mobility that are engendered by socio-healthcare mechanisms for the prevention and management of HIV/AIDS among socially marginalized HIV-positive women in the city of Gondär, in the north-west of Ethiopia. Exposed to a power that is increasingly oriented towards taking account of individuals at the margins of society in order to facilitate their empowerment, these women are beginning processes of identity construction within which their social status is the result of arrangements and compromises between traditional female roles and the new forms of activism and social visibility that the fight against HIV/AIDS has given rise to.

En este artículo se analiza la movilidad social generada por dispositivos socio-sanitarios para la prevención y el tratamiento del VIH/SIDA entre las mujeres seropositivas socialmente marginadas que residen en la ciudad de Gondar, en el noroeste de Etiopía. Sometidas a un poder que se quiere cada vez más orientado hacia la consideración de las personas en los márgenes de la sociedad para facilitar su empoderamiento, las mujeres comienzan el proceso de construcción de identidad en el que su estatus social es el resultado de acuerdos y compromisos entre el papel femenino tradicional y las nuevas formas de activismo y de visibilidad social que surgieron con la lucha contra el VIH/SIDA.

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