Portraits de maisons à l’abandon. Ruines, photographie et mémoire des villes délaissées

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2016

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Frontières ; vol. 28 no. 1 (2016)

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Estelle Grandbois-Bernard, « Portraits de maisons à l’abandon. Ruines, photographie et mémoire des villes délaissées », Frontières, ID : 10.7202/1038862ar


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La photographie de ruines connaît aujourd’hui de plus en plus d’adeptes. Comment comprendre les représentations qu’elle nous offre des villes ? Le présent article propose une lecture critique de la pratique et des images photographiques de ruines, en s’intéressant particulièrement aux photographies de maisons à l’abandon. Partant d’une critique de la « ruin porn », nous présentons une analyse de séries photographiques prenant pour objet des maisons délaissées, et proposons de considérer ces images comme des « portraits de maison », des représentations qui cherchent à exprimer la personnalité et la vitalité persistante des ruines urbaines. Différentes questions interprétatives sont soulevées par cette piste de lecture des images : la temporalité de la photographie à la rencontre de celle de la ruine, la relation entre l’image et la mort, l’invisibilisation des personnes habitant des villes en décroissance, et le devenir de l’« habiter » contemporain.

Ruin photography has become increasingly popular in the last decade. How can we understand the representations of the postindustrial city it offers? This paper analyses the practice and the images of ruin photography, by focusing especially on photographs of abandonned houses. Could these images be considered as « portraits » of houses, seeking to express the personality and the persistent life of the ruins? Following this interpretation, different avenues of analysis are opened: a reflexion on the temporality of photography and the temporality of ruins; the relation between images and death; the invisibility of people living in shrinking cities; and the future of contemporary ‘inhabitation’.

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