Les symptômes et les troubles intériorisés chez les jeunes contrevenants associés aux gangs de rue

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2016

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Revue de psychoéducation ; vol. 45 no. 2 (2016)

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Claudia Morin et al., « Les symptômes et les troubles intériorisés chez les jeunes contrevenants associés aux gangs de rue », Revue de psychoéducation, ID : 10.7202/1039051ar


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Plusieurs études ont exploré la délinquance perpétrée par les jeunes contrevenants associés aux gangs de rue. Néanmoins, peu de recherches se sont intéressées à l’ajustement psychologique de ces jeunes. La présente étude a donc pour but de comparer le nombre de symptômes et de troubles intériorisés entre les jeunes contrevenants associés aux gangs de rue (n = 41/103) et ceux qui n’y sont pas associés (n = 62/103) et d’évaluer si l’association aux gangs de rue est liée significativement aux symptômes et aux troubles intériorisés lorsque les effets de l’âge et de la délinquance sont contrôlés. Cette étude s’inscrit dans le cadre d’une recherche effectuée par Laurier, Guay, Lafortune et Toupin (2015). L’échantillon est composé de 103 jeunes contrevenants masculins âgés de 14 à 20 ans. Les jeunes ont été rencontrés à deux reprises afin d’effectuer la passation des questionnaires. Les résultats indiquent que les jeunes associés aux gangs présentent davantage de symptômes de colère-irritabilité et de dépression-anxiété que les jeunes qui n’y sont pas associés. Ils présentent également un plus grand nombre de symptômes intériorisés et ils sont plus nombreux à présenter au moins un trouble anxieux. L’association aux gangs de rue demeure liée aux symptômes de dépression-anxiété et à la présence d’au moins un trouble anxieux lorsque les effets de l’âge et de la délinquance sont contrôlés. Ces résultats soulignent l’importance du dépistage et du traitement des symptômes et des troubles intériorisés chez les jeunes contrevenants, particulièrement chez ceux qui sont associés aux gangs de rue.

Several studies have examined offences perpetrated by gang-affiliated youth offenders. Yet, few studies have focused on the psychological adjustment of these youth. The current study aims fill this gap by comparing internalizing symptoms and disorders between gang-affiliated (n = 41/103) and non-gang-affiliated (n = 62/103) youth offenders, in order to examine whether gang affiliation is significantly associated with internalizing symptoms and disorders, even when controlling for the effects of age and delinquency. This study is being conducted as part of a larger research project on gangs by Laurier, Guay, Lafortune and Toupin (2015). The sample consists of 103 male offenders from the ages of 14 to 20 years. The youth were met twice in order to complete the questionnaires. Results indicate that gang-affiliated youth offenders are more likely to present symptoms of anger-irritability and depression-anxiety than youth who are non-gang-affiliated. They also have more internalizing symptoms and are more likely to have at least one anxiety disorder. Gang affiliation remains linked to symptoms of depression-anxiety and the presence of at least one anxiety disorder even after controlling for the effects of age and delinquency. These results underscore the importance of screening and the treatment of internalizing symptoms and disorders in young offenders, especially among those affiliated with gangs.

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