2006
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Revue Gouvernance ; vol. 3 no. 2 (2006)
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Daniel Cohn, « Transformative Change and Measuring Success: Public-Private Partnerships in British Columbia, 2001-2005 », Revue Gouvernance, ID : 10.7202/1039118ar
Les partenariats public-privé (PPP) peuvent être définis comme des instruments permettant à l’État de remplir ses obligations par le biais d’un rôle accru pour le secteur privé, incluant la propriété privée. L’élément partenarial n’est pas (du moins doit pas être) qu’un euphémisme visant à masquer une dynamique de privatisation. Un véritable partenariat se traduit par une relation mutuellement avantageuse caractérisée par le partage des buts, des objectifs, des ressources, de l’expertise et, bien entendu, des bénéfices à long terme. Dans le cadre d’un projet PPP qui inclue les phases Conception-Construction-Financement-Gestion (CCFG), l’agence de l’État sélectionne la firme privée (ou le consortium de firmes privées) qui sera responsable des obligations découlant de chacune de ces phases. Ce texte se penche sur le développement de trois projets PPP qui incluent les phases CCFG dans la région de Vancouver (Colombie-Britannique), afin d’identifier les bénéfices qui en résulteront pour les citoyens. Dès lors que la notion de bénéfices n’est pas restreinte à sa seule dimension financière, il devient possible que ces projets entraînent des bénéfices plus nombreux et/ou plus substantiels que sous un mode de prestation traditionnel, bien que cette possibilité représente un défi plus grand pour les deux premiers projets que pour le troisième.