Environmental Coalitions and the Limits of Science : Wilderness Advocacy in Ontario during the 1970s

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2017

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Ontario History ; vol. 109 no. 1 (2017)

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This article examines the origins, evolution, ideology, and political impact of an environmental coalition in the 1970s. Two wilderness activists in northwestern Ontario challenged established preservationist groups to shift their advocacy from public battles over management policy for individual parks, to design and promote a system of provincially-owned wilderness parks. To build public support and maximize their political clout, the two advocates persuaded five groups to form the Coalition For Wilderness (CFW) in 1973. Unfortunately CFW was mostly a two-man show. Constituent groups gave insufficient material support because of their diverse interests, economic woes, and the “free rider” problem. Nevertheless, CFW’s tactic of privately lobbying park planners within the Ontario Ministry of Natural Resources had some political impact. It generated policy information and educated the public about the need for a wilderness park system, thereby supporting the parallel efforts of the bureaucrats. Ironically, the coalition’s scientific rationale for protecting wilderness limited its influence among planners and the wider advocacy community, both of whom regarded recreational and other reasons for wilderness protection as more politically defensible than science. This difficult episode taught the CFW leadership valuable lessons, enabling Ontario preservationists to build more successful coalitions in the 1980s and 1990s.

Dans cet article, nous examinerons les origines, l’évolution, l’idéologie et l’impact politique d’une coalition pour l’environnement dans les années 1970. Deux activistes dans le nord-ouest de l’Ontario défiaient les groupes voués à la conservation à mettre moins d’emphase sur les débats concernant la politique de gestion des parcs individuels et à se consacrer plutôt à la mise en place d’un système de parcs provinciaux. Afin de gagner le soutien de l’opinion publique et de maximiser leur poids politique, les deux défenseurs ont réussi à persuader cinq groupes à former la Coalition For Wilderness (CFW) en 1973. Malheureusement, les divers intérêts et situations économiques de chaque groupe avaient pour résultat un manque de contributions à la coalition. Malgré ce problème, l’approche de la CFW était de presser en privé les planificateurs des parcs au sein du ministère des Ressources naturelles de l’Ontario, ce qui avait un impact politique: la dissémination de l’information sur la politique du ministère et l’éducation du public à propos du besoin d’un système de parcs. Cependant, les arguments scientifiques de la coalition pour la protection de la nature avaient peu d’influence sur les planificateurs et la communauté des défenseurs de l’environnement. Ces derniers trouvaient que les raisons d’ordre récréatif et autre étaient plus justifiables sur le plan politique que les raisons scientifiques. Cet épisode difficile pour les dirigeants de la CFW fut une leçon importante, qui a permis aux préservationnistes ontariens de former des coalitions plus efficaces dans les années 1980 et 1990.

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