Jean Dupuy : le je(u) du traduire anagrammatique

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2016

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Intermédialités : Histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques ; no. 27 (2016)

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Barbara Bourchenin, « Jean Dupuy : le je(u) du traduire anagrammatique », Intermédialités: Histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques / Intermediality: History and Theory of the Arts, Literature and Technologies, ID : 10.7202/1039814ar


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Jean Dupuy est un artiste singulier qui, depuis les années 1960, ne cesse de redéfinir sa pratique, de défaire ses habitudes, de renouveler ses méthodes. Cette quête de réinvention le pousse, en 1973, à engager une pratique d’auto-traduction intermédiale de son oeuvre. La description anagrammatique de ses pièces implique une réflexion sur le traduire en tant que pratique plastique à part entière. Cet article se propose d’aborder les principaux enjeux de la traduction intermédiale. Sorti du régime binaire structuraliste de traduction, le traduire mis en jeu par les anagrammes de J. Dupuy relève d’un traduire comme « jeu », bricolage intempestif et « re-créatif » du mot. Artiste traducteur-plasticien, Jean Dupuy interroge également à travers le traduire la relation du spectateur à l’oeuvre. Il met en place une biopolitique de la médiation artistique, faisant de chaque oeuvre autant d’adresses au spectateur.

Jean Dupuy is an unique artist who has continued, since the 1960s, to redefine his practice, undo his habits, renew his methods. This quest for reinvention urged him, in 1973, to initiate a practice of an intermedial self-translation of his work. The anagrammatic description of his artworks involves thinking of translation as a visual art practice in itself, as a translate. This article aims to address the key issues of intermedial translation. Released from the structuralist binary system of translation, the translate involved in Dupuy’s anagrams reports to a translate as a « game », unintended, and « re-creative » tinkering of the word. Through the translate, Jean Dupuy, as visual-translator artist, also questions the viewer’s relationship to the work. He sets up a biopolitics of artistic mediation, making each work an address to the viewer.

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