2016
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Revue québécoise de psychologie ; vol. 37 no. 3 (2016)
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Ayala Borghini et al., « ÉVALUATION DE LA MENTALISATION CHEZ LE PARENT ET SON ENFANT 18 MOIS ET 11 ANS APRÈS UNE NAISSANCE PRÉMATURÉE », Revue québécoise de psychologie, ID : 10.7202/1040159ar
Suite à une naissance prématurée, les parents vivent un stress parfois intense et l’enfant expérimente un début de vie particulier où les contacts corporels proches sont quelque peu entravés. Ces éléments peuvent marquer la mise en place de la régulation émotionnelle chez le petit enfant. Les capacités de mentalisation s’ancrent au moins en partie sur ces capacités de régulation émotionnelle qui se construisent dans la relation à l’autre et l’on peut faire l’hypothèse que la prématurité peut marquer les capacités de mentalisation du parent comme de l’enfant et ceci même chez des enfants nés très prématurément exempts de séquelles. C’est ce qu’a voulu mettre en évidence l’étude présentée ici. A partir des entretiens d’attachement réalisés 18 mois puis 11 ans après la naissance, cette étude montre comment la naissance d’un grand prématuré (≤ à 32 semaines de gestation) peut affecter les capacités de mentalisation d’une dyade mère-enfant confrontée à cet événement périnatal.