« Le soleil de la prospérité actuelle ne luit pas pour tout le monde » : les exclus de la société de consommation à Montréal, 1945-1975

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2017

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Revue d’histoire de l’Amérique française ; vol. 70 no. 4 (2017)

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O’Neill Stéphanie, « « Le soleil de la prospérité actuelle ne luit pas pour tout le monde » : les exclus de la société de consommation à Montréal, 1945-1975 », Revue d’histoire de l’Amérique française, ID : 10.7202/1040574ar


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Cette note de recherche fait ressortir quelques indicateurs permettant de mieux connaître les ménages qui demeurent hors de la société de consommation en voie de consolidation à Montréal entre 1945 et 1975. En ayant recours aux données statistiques et à divers travaux, surtout contemporains de la période à l’étude, elle procède à une mise en lumière de quelques aspects de la géographie de la pauvreté de la ville et des municipalités adjacentes ainsi que des appartenances sociales des ménages exclus de l’abondance des Trente Glorieuses. Il en ressort qu’hier comme aujourd’hui, la pauvreté étend davantage son emprise sur certains quartiers de la ville ainsi que sur les Autochtones, les membres de certaines communautés culturelles, les familles nombreuses et les ménages dont la chef est une femme.

This research note highlights some of the main characteristics of households that remained outside of consumer society during a period of relative prosperity, between 1945 and 1975 in Montréal. Relying on statistical surveys and various studies, most of which were performed during the period under study, it describes aspects of the geography of poverty in the city and neighbouring municipalities, and examines the social makeup of households excluded from prosperity within a so-called affluent society. It shows that, much like today, some neighbourhoods and some groups—namely indigenous peoples, members of certain ethnic communities, large families, and households with female heads—were more likely to be in a state of economic hardship.

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