EXISTER, APPARTENIR ET TRANSMETTRE : ARTCIRQ COMME ESPACE DE MIEUX-ÊTRE POUR LES JEUNES INUITS D’IGOOLIK

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2017

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Revue québécoise de psychologie ; vol. 38 no. 3 (2017)

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Andréanne Lemaire et al., « EXISTER, APPARTENIR ET TRANSMETTRE : ARTCIRQ COMME ESPACE DE MIEUX-ÊTRE POUR LES JEUNES INUITS D’IGOOLIK », Revue québécoise de psychologie, ID : 10.7202/1041842ar


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Les exemples liés à l’utilisation de l’art comme moyen d’expression et de transformation foisonnent chez les autochtones. Toutefois, nous en connaissons peu sur ce qui se produit en termes de transformations via l’art et la créativité du point de vue de l’expérience des jeunes eux-mêmes. Cette étude, s’insérant dans un devis ethnographique, porte un regard phénoménologique sur un collectif de cirque (Artcirq) dans une communauté inuit et vise à mieux comprendre le vécu des jeunes qui y participent. Nos données de recherche incluent à la fois des entrevues avec les jeunes inuit impliqués dans Artcirq, des notes et observations de terrain et des entretiens complémentaires avec divers acteurs de la communauté. Nos analyses nous amènent à décrire trois dimensions centrales à l’expérience des jeunes, relativement à Artcirq comme espace : 1) où reconnaître et développer ses forces ; 2) où se lier et appartenir et 3) où vivre sa culture inuit et la transmettre. Les implications potentiellement thérapeutiques de tels espaces communautaires au service du mieux-être des jeunes inuit sont évoquées en discussion.

There are many examples of the use of arts as a path to expression and transformation for indigenous people. However, there is a lack of information about the transformations that can take place throughout art and creativity from the youth's point of view. This study takes place in an ethnographic design and takes a phenomenological stance on a circus collective (Artcirq) that takes place within an Inuit community. It aims to better understand the experience of the young people who participate in the project. Our research data encompasses interviews with Inuit youth involved in Artcirq, fieldnotes as well as complementary interviews with a few persons of interest. Our analysis leads us to describe three central dimensions of the youth's experience of Artcirq as a space: 1) where they can discover and develop their internal resources; 2) where they can connect and belong; and 3) where "being Inuit" can be experienced as belonging and sharing. The potentially therapeutic implications of such community-based spaces dedicated to Inuit youth's well-being are brought up in the discussion.

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