2017
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Recherches sociographiques ; vol. 58 no. 2 (2017)
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Pierre-Louis Têtu et al., « Projets d’investissements miniers chinois dans l’arctique », Recherches sociographiques, ID : 10.7202/1042169ar
La Chine, premier importateur mondial de matières premières depuis le début du 21e siècle, est attentive au potentiel minier de l’Arctique. Des investissements directs à l’étranger (IDE) chinois dans des projets miniers dans l’Arctique canadien, le Grand Nord québécois et au Groenland ont contribué à faire naître une certaine sinophobie, en raison notamment de la méconnaissance des facteurs qui déterminent le choix de cette région pour ces investissements. Les résultats démontrent que ces territoires sont attrayants en raison de la stabilité politique et du climat compétitif des affaires qui les caractérisent, ainsi que de la qualité de leurs ressources physiques. En revanche, le manque d’infrastructures dans l’Arctique et le coût et la disponibilité de la main-d’oeuvre constituent des facteurs limitatifs.