De la dérive ethnographique : Comment j’ai appris à ne plus m’en faire et à aimer ma nébuleuse

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2016

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Cahiers de recherche sociologique ; no. 61 (2016)

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Phillip Rousseau, « De la dérive ethnographique : Comment j’ai appris à ne plus m’en faire et à aimer ma nébuleuse », Cahiers de recherche sociologique, ID : 10.7202/1042369ar


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Ce texte relève une série d’embrouilles méthodologiques qui découlent d’une expérience de terrain à l’UNESCO – j’y étais en fonction de suivre les négociations menant à l’adoption de la Convention visant la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles en 2005. Une mauvaise synchronisation entre l’anthropologue et son terrain est à la source d’un premier constat qui laissait perplexe : s’approcher de la Convention semblait constamment mener à se détourner de l’institution hôte (UNESCO). Face à un objet aussi peu coopératif à se laisser cerner sous les traits disciplinaires, j’en viens d’abord à me demander dans quelle mesure la recherche pouvait être considérée comme un terrain. J’expose aussi comment, à partir d’une posture instable – un pied dans le terrain, l’autre non – l’objet tendait à se décliner d’une manière préalablement insoupçonnée.

This article highlights a series of methodological problems raised by a specific fieldwork at UNESCO – I was there to follow the negotiations leading up to the adoption of the Convention for the protection and promotion of the diversity of cultural expressions in 2005. A feeling of being out of joint with the field is at the basis of a perplexing situation : each time I was approaching the Convention, it seemed do redirect me out of the host institution (UNESCO). Facing such a less than cooperating object, which seems to refuse to be captured by traditional disciplinary measures, I come to ask myself if what I am doing could aptly be described as fieldwork. I also expose how, from such an unstable posture – one foot in the field, the other outside of it – the object came to be viewed in a previously unsuspected way.

Este texto abarca una serie de embrollos metodológicos que provienen de una experiencia de terreno en la UNESCO – mi función consistía en seguir las negociaciones que conducirían a la adopción de la Convención orientada a la protección y a la promoción de la diversidad de las expresiones culturales en 2005. Una mala sincronización entre la antropología y su terreno es el origen de una revelación que nos dejará perplejos : parecería que aproximarse a la Convención nos llevaría a alejarnos de la institución patrocínate (la UNESCO). Frente a un objeto poco accesible a dejarse comprender bajo los términos disciplinarios, me pregunto en un principio, de qué manera la investigación puede ser considerada como un terreno. Expongo también como, a partir de una postura inestable – con un pie en el terreno y otro no – el objeto tiende a debilitarse de manera inesperada.

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