“Sacrifice Zones” in the Green Energy Economy: Toward an Environmental Justice Framework

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2017

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McGill Law Journal ; vol. 62 no. 3 (2017)

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Dayna Nadine Scott et al., « “Sacrifice Zones” in the Green Energy Economy: Toward an Environmental Justice Framework », McGill Law Journal / Revue de droit de McGill, ID : 10.7202/1042776ar


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Résumé En Fr

The environmental justice movement validates the grassroots struggles of residents of places which Steve Lerner refers to as “sacrifice zones”: low-income and racialized communities shouldering more than their fair share of environmental harms related to pollution, contamination, toxic waste, and heavy industry. On this account, disparities in wealth and power, often inscribed and re-inscribed through social processes of racialization, are understood to produce disparities in environmental burdens. Here, we attempt to understand how these dynamics are shifting in the green energy economy under settler colonial capitalism. We consider the possibility that the political economy of green energy contains its own sacrifice zones. Drawing on preliminary empirical research undertaken in southwestern Ontario in 2015, we document local resistance to renewable energy projects. Residents mounted campaigns against wind turbines based on suspected health effects and against solar farms based on arable land and food justice concerns, and in both cases, grounded their resistance in a generalized claim, which might be termed a “right to landscape”. We conclude that this resistance, contrary to typical framings which dismiss it as NIMBYism, has resonances with broader claims about environmental justice and may signal larger structural shifts worth devoting scholarly attention to. In the end, however, we do not wholly accept the sacrifice zone characterization of this resistance either, as our analysis reveals it to be far more complex and ambiguous than such a framing allows. But we maintain that taking this resistance seriously, rather than treating it as merely obstructionist to a transition away from fossil capitalism, reveals a counter-hegemonic potential at its core. There are seeds in this resistance with the power to push back on the deepening of capitalist relations that would otherwise be ushered in by an uncritical embrace of “green energy” enthusiasm.

Le mouvement de justice environnementale confirme les luttes populaires des résidents des lieux que Steve Lerner qualifie de « zones sacrifiées » : communautés racisées à faibles revenus qui assument plus de leur juste part de préjudices environnementaux associés à la pollution, la contamination, les déchets toxiques et l’industrie lourde. À ce propos, les écarts de richesse et de pouvoir, souvent inscrits et réinscrits à travers les processus sociaux de racialisation, sont compris comme produisant des disparités au niveau des charges environnementales. Cet article tente de comprendre la façon dont ces dynamiques changent au sein de l’économie de l’énergie verte sous le capitalisme colonial. Nous considérons la possibilité que l’économie politique de l’énergie verte contienne ses propres zones sacrifiées. En nous basant sur une recherche empirique préliminaire menée dans le Sud-Ouest de l’Ontario en 2015, nous documentons l’opposition locale aux projets d’énergie renouvelable. Des résidents ont mené des campagnes contre des éoliennes, suspectant des effets néfastes sur la santé, et contre des panneaux solaires installés sur des terres arables, sur la base de préoccupations de justice alimentaire, fondant leur opposition dans les deux cas sur une revendication générale, qu’on pourrait définir comme un « droit au paysage ». Nous concluons que cette opposition, contrairement aux représentations typiques l’associant au phénomène de « pas dans ma cour », fait écho aux revendications plus larges de justice environnementale et peut signifier un changement structurel plus global valant la peine d’être étudié par les chercheurs. Toutefois, au final, nous n’acceptons non plus entièrement la caractérisation de « zone sacrifiée » employée par ce mouvement de résistance, puisque notre analyse révèle qu’elle est bien plus complexe et ambigüe que ne le permet une telle représentation. Mais nous maintenons que le fait de prendre ce mouvement de résistance au sérieux, plutôt que de le traiter comme s’opposant simplement à une transition vers des alternatives au capitalisme fossile, révèle en soi un potentiel anti-hégémonique. Cette opposition sème des graines ayant le pouvoir de repousser l’intensification des relations capitalistes qui seraient autrement établies par l’adhésion sans réserve de l’enthousiasme de « l’énergie verte ».

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