Monody-based Compositions: José Evangelista’s Clos de vie and Alap & Gat

Résumé En Fr

José Evangelista’s Clos de vie (1983) and Alap & Gat (1998) are comparable in two ways: the compositional thinking behind the works was informed by his study on gamelan music and North Indian music, respectively, and most of the music materials stem from a long monody. In the former piece, he uses a 170-note long monody as a springboard to create a series of textures—“near unison,” “phase-shifted,” “complex,” and “complete unison.” These textures, together with a quotation from Claude Vivier’s Lonely Child, delineate each section of the piece. Another monody, which is 88 notes long, is used to generate pitch materials for different structure-bearing motives in the second work, either in its entirety or in a fragmented manner. The forms of this work were modeled after two types of North Indian compositions—“Alap” and “Gat.”

Clos de vie (1983) et Alap & Gat (1998) de José Evangelista sont comparables sur deux points : la pensée compositionnelle qui leur est sous-jacente a été orientée, respectivement, par son étude de la musique gamelan et de la musique nord-indienne, tandis que la plupart des matériaux proviennent d’une longue monodie. Dans la première pièce, le compositeur utilise une monodie de 170 notes comme un tremplin pour créer une série de textures – « près de l’unisson », « déphasée », « complexe » et « unisson complet ». Ces textures, de même qu’une citation de Lonely Child de Claude Vivier, délimitent chaque section de la pièce. Une autre monodie, d’une durée de 88 notes, sert à générer des hauteurs de sons pour différents motifs structuraux dans la seconde pièce, soit dans son intégralité, soit de manière fragmentée. Les formes de cette oeuvre ont été inspirées de deux types de compositions nord-indiennes : « Alap » et « Gat ».