La quête d’autonomie résidentielle des femmes inuites du Nunavik : Une perspective relationnelle

Fiche du document

Date

2017

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Recherches amérindiennes au Québec ; vol. 47 no. 1 (2017)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Recherches amérindiennes au Québec, 2017




Citer ce document

Caroline Hervé et al., « La quête d’autonomie résidentielle des femmes inuites du Nunavik : Une perspective relationnelle », Recherches amérindiennes au Québec, ID : 10.7202/1042898ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En Es

Cet article explore la quête d’autonomie résidentielle des femmes inuites du Nunavik selon une perspective relationnelle. Basé sur des témoignages de femmes au sujet de la crise du logement, il montre les liens étroits entre le surpeuplement des maisons et la violence familiale et met en évidence les limites du système de logement social face aux tentatives de certaines femmes pour sortir de situations familiales difficiles. Loin de refléter un désir d’émancipation féminine et de rupture relationnelle, cette quête d’autonomie s’avère plutôt être une tentative de se procurer un environnement sécuritaire, étape devenue essentielle dans le rétablissement de saines relations sociales pour certaines femmes inuites du Nunavik. L’intérêt de développer une perspective relationnelle sur la question du logement des femmes invite à repenser de façon plus globale les politiques actuelles de logement social qui fournissent aux Inuits, selon la distinction d’Ingold, des abris (buildings) plutôt que de véritables foyers (dwellings).

This article explores the quest for residential autonomy for Inuit women of Nunavik through a relational perspective. Based on testimonies of women on the housing shortage, it shows the links between overcrowded houses and family violence. It pinpoints the limits of the social housing program in situations where women try to escape from unhealthy relationships. Far from reflecting a desire for emancipation and breaking off, this quest for autonomy should be rather understood as an attempt to obtain a safe environment for them and their family and the attempt to rebuild new healthy relationships. The interest in developing such a relational perspective on the housing issue invites us to understand how contemporary social housing programs provide, following Ingold’s distinction, buildings rather than dwellings.

Este artículo explora la búsqueda de autonomía residencial de las mujeres Inuit de Nunavik desde una perspectiva relacional. Basado en testimonios de mujeres sobre la crisis de la vivienda, se exponen los estrechos vínculos entre el hacinamiento y la violencia doméstica, y se pone de relieve las limitaciones del sistema de vivienda social frente a los intentos de algunas mujeres de salir de situaciones familiares difíciles. Lejos de reflejar un deseo de emancipación femenina y una ruptura relacional, esta búsqueda de autonomía se convierte más bien en un intento de procurarse un entorno seguro: una etapa que se ha convertido en algo fundamental para la recuperación de relaciones sociales saludables para algunas mujeres Inuit de Nunavik. El interés por el desarrollo de una perspectiva relacional en el tema de la vivienda de las mujeres invita a repensar de manera global las actuales políticas de vivienda social que se proveen a los Inuit, siguiendo la distinción de Ingold de refugios (buildings), en lugar de verdaderos hogares (dwellings).

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en