Traduire des mathématiques « pour et par des élèves » dans la première moitié du xixe siècle : Acteurs et pratiques de traduction à travers trois cas d’étude en Europe et aux États-Unis

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2017

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Mémoires du livre ; vol. 9 no. 1 (2017)

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Konstantinos Chatzis et al., « Traduire des mathématiques « pour et par des élèves » dans la première moitié du xixe siècle : Acteurs et pratiques de traduction à travers trois cas d’étude en Europe et aux États-Unis », Mémoires du livre / Studies in Book Culture, ID : 10.7202/1043118ar


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Consacré à la question de la traduction en matière de mathématiques, qu’il aborde ici par l’intermédiaire d’un acteur particulier, l’« élève », à la fois destinataire et, parfois, producteur de traductions, le présent article se structure principalement autour de trois études de cas. La première concerne la production, dans les États-Unis des années 1820 et 1830, d’une série de manuels de mathématiques et de mécanique théorique, élaborés à partir de manuels français et destinés aux étudiants de l’Université Harvard et de l’Académie militaire de West Point. La seconde s’attache à la traduction, en 1828, d’un manuel anglais dans l’espace germanophone. La troisième se penche sur la presse mathématique française de la première moitié du xixe siècle, illustrée ici par le journal des candidats à l’École polytechnique et à l’École normale (Nouvelles annales de mathématiques) et le journal des « progrès en mathématiques » (Journal de mathématiques pures et appliquées). Les objectifs poursuivis consistent à faire émerger des points saillants, à identifier des pistes prometteuses pour la suite de l’enquête, et à tenter d’établir un premier bilan, provisoire et sujet à des modifications, sur la question de la traduction mathématique et de ses éventuelles spécificités par rapport aux traductions relevant d’autres domaines.

This article, based on three case studies, deals with the “translation” issue in the field of mathematics, here addressed through the specific figure of the “student,” simultaneously recipient, but sometimes also author, of translations. The first case study concerns American adaptations of a series of French mathematics and mechanics textbooks geared towards students at Harvard and at West Point Military Academy in the 1820s and 1830s. The second considers the 1828 translation of an English textbook in a German-speaking environment. The third focuses on two 19th century French mathematics journals that regularly published translations: the first was intended for École polytechnique or École normale candidates (Nouvelles annales de mathématiques) while the second was concerned with “the progress in mathematics” (Journal de mathématiques pures et appliquées). The article seeks to pinpoint highlights, identify promising investigative pathways and, finally, attempt to offer an initial and temporary assessment, subject to modification, of the question of mathematics translation and its possible specificities in relation to translations in other fields.

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