L’avis des groupes dans l’analyse des politiques éducatives, une voie prometteuse : le cas de la Société des professeurs d’histoire du Québec

Fiche du document

Date

2017

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Recherches sociographiques ; vol. 58 no. 3 (2017)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Recherches sociographiques et Université Laval, 2017




Citer ce document

Olivier Lemieux et al., « L’avis des groupes dans l’analyse des politiques éducatives, une voie prometteuse : le cas de la Société des professeurs d’histoire du Québec », Recherches sociographiques, ID : 10.7202/1043469ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Le présent article interroge le potentiel de l’analyse des groupes d’intérêt (AGI) pour la compréhension de situations du domaine de l’analyse des politiques éducatives (APÉ). Nous y prenons pour point de départ l’article que PRUD’HOMME (2007) a consacré à la controverse de 2006 entourant la réforme du programme d’Histoire et éducation à la citoyenneté de deuxième cycle du secondaire au Québec. Prud’homme avance et démontre dans son texte que cette controverse est née d’une redistribution du pouvoir entourant l’élaboration des programmes d’histoire, principalement entre les enseignants d’histoire, les historiens et les spécialistes appartenant aux sciences de l’éducation, par exemple les didacticiens et les psychopédagogues. Pour valider cette proposition, nous nous sommes penchés sur la trajectoire d’un des plus importants et des plus anciens de ces groupes, soit la Société des professeurs d’histoire du Québec. Nous avons utilisé, pour ce faire, des outils de l’AGI pour comprendre la dynamique du jeu de pouvoir entre les acteurs de la réforme. L’exercice nous amène finalement à défendre la pertinence de ces outils pour l’analyse des politiques éducatives.

This article examines the potential of analyzing interest groups as a way to better understand and analyze education policies. We take as a starting point an article by Prud’homme (2007) devoted to the 2006 controversy surrounding the history and citizenship education program of Quebec’s upper secondary education. In the article, Prud’homme advances and demonstrates that this controversy was born of a redistribution of power among history teachers, historians as well as groups and specialists from education sciences (such as educationalists and psychopedagogues) surrounding the development of history programs in Quebec. To validate this thesis, we examined the trajectory of one of the largest and oldest of these groups—the Société des professeurs d’histoire du Québec (Quebec association of history teachers). For this, we used tools offered by the field of interest group analysis to understand the dynamics of the power play between the actors of the reform. The exercise finally led us to defend the relevance of these tools for the analysis of education policies.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en