Un petit monde en Ontario. Application d’un modèle relationnel trialectique à la vie d’une communauté canadienne

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2017

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Nouvelles perspectives en sciences sociales ; vol. 13 no. 1 (2017)

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Claude Vautier, « Un petit monde en Ontario. Application d’un modèle relationnel trialectique à la vie d’une communauté canadienne », Nouvelles perspectives en sciences sociales: Revue internationale de systémique complexe et d'études relationnelles, ID : 10.7202/1044022ar


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Face aux controverses encore vives entre les tenants du sujet et ceux des structures, entre ceux qui pensent que l’action est au centre de la sociologie et ceux qui sont convaincus que ce sont les systèmes sociétaux qui constituent la source de la dynamique sociale, nous pouvons ouvrir des voies nouvelles.Dans cet article, je cherche à démontrer qu’il est possible de sortir des approches actionnistes, structuralistes, de même que phénoménologiques, pour comprendre les phénomènes sociétaux. Pour ce faire, j’essaie de réintroduire une catégorie oubliée, l’événement, comme une catégorie importante de la recherche en sociologie. Mais, plus important, je propose un modèle relationnel qui étudie, non les catégories, mais les relations entre les catégories. Il ne le fait pas à la façon des modèles de la théorie des réseaux en étudiant les « relations entre », mais en se concentrant sur le caractère hologrammatique des systèmes sociétaux, c’est-à-dire sur l’idée selon laquelle individu, système et événement sont simplement indissociables les uns des autres.Le modèle repose sur l’étude des liens qui unissent de façon très intime les catégories en question. Ces liaisons sont telles que chaque catégorie est étudiée dans sa relation avec chacune des deux autres puis dans son rapport au rapport entre les deux autres. L’application empirique réalisée montre que l’on peut ainsi mieux comprendre les chemins ou histoires de vie de membres d’une petite communauté du nord-est de l’Ontario, leurs évolutions, voire leurs bifurcations, dans certains cas, qu’avec des modèles reposant sur les ressorts de l’action ou ceux des structures.

Faced with the still vivid controversies between those who support the approach by the subject and those who support the approach by the structures, between those who think that action is at the center of sociology and those who are convinced that societal systems are the source of social dynamics, we can open up new way.In this article, I try to show that it is possible to break free of the actionist, structuralist as well as phenomenological approaches in order to better understand societal phenomena. To do this, I try to reintroduce a forgotten category, the event, as an important category of sociological research. But more importantly, I propose a relational model that studies not categories, but the relationships between categories. It does not do so as the models of the theory of networks by studying the «relations between», but by focusing on the hologrammatic character of societal systems, that is to say on the idea that individual, system and event are simply inseparable from one another.The model is based on the study of the links that unite the categories in a very intimate way. Each category is studied in relation to the other two and then in relation to the relationship between the other two. The empirical application shows that we can thus better understand the pathways or life histories of members of a small community in northeastern Ontario, their evolutions and even bifurcations in some cases, than with the actionists models or structuralists or with the combined action of this two approaches.

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