Une différence à inventer : l’américanité sauvage de Supervielle

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2016

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Études littéraires ; vol. 47 no. 2 (2016)

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L’expression de l’américanité chez Jules Supervielle est l’objet de plusieurs récidives littéraires. À mesure qu’il se dégage de l’influence romantique et parnassienne, encore prégnante dans Brumes du passé et Comme des voiliers, le poète apprend à « plier à son goût » la Muse uruguayenne. De Poèmes à Débarcadères, l’américanité se révèle plus encore inséparable d’une quête de l’identité. Elle traduit l’exigence d’une signature, capable enfin d’assigner à l’oeuvre ce que Supervielle appelle le « ton réel ». La question de la manière – cette mesure personnelle de l’écriture, conquise au terme des quatre premiers recueils – ne se distingue pas chez lui de la question de la culture, et réciproquement.

The expression of Americanism in Jules Supervielle is the subject of several literary recurrences. As he emerges from the romantic and Parnassian influence, still prevalent in Brumes du passé and Comme des voiliers, the poet learns to “shape the Uruguayan Muse to his liking”. From Poèmes to Débarcadères, Americanism reveals itself to be even more inseparable from a quest for identity. It reflects the need for a signature, capable at last of assigning to the work what Supervielle calls the “real tone.” The question of manner – this personal process of writing, mastered by the end of the first four collections of poems – does not differ in his work from the question of culture, and vice versa.

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