Les sans-papiers et le service domestique en France : femmes et non-droit dans le travail

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2018

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Recherches féministes ; vol. 31 no. 1 (2018)

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À travers l’étude ethnographique de l’astreinte de femmes sans-papiers au service domestique précaire en France, l’auteure a pour objectif de rendre compte de la zone de non-droit que le statut migratoire construit en favorisant une invisibilité et une exploitation maximale. La subordination des travailleuses est ici construite, en marge de la recherche spécialisée, comme une norme par les politiques migratoires – qui ne permettent pas, par le travail dans le service domestique, des droits au séjour légal. Dans ce contexte, les effets de la subordination se manifestent empiriquement dans et au dehors du travail. L’auteure propose de montrer comment la législation influe sur le rapport aux mobilisations collectives et sur les choix des femmes sans-papiers et leurs résistances sous l’effet de la génération migratoire.

Through the ethnographic study of the strain of undocumented women in precarious domestic service in France, the author aims to report on the lawless area that the migration status builds by promoting invisibility and maximum exploitation. The subordination of women workers is here built, in addition to specialized research, as a norm by migration policies – that do not allow, through work in the domestic service, legal residence rights. In this context, the effects of subordination are empirically manifested within and beyond of work. The author proposes to show how legislation influences the relationship to collective mobilizations and the choices of undocumented women and their resistance as a result of migration generation.

A través del estudio etnográfico del constreñimiento de las mujeres indocumentadas en el servicio doméstico precario en Francia, la autora pretende dar cuenta del área de anarquía que el estado migratorio construye al favorecer una invisibilidad y una explotación máxima. La subordinación de las trabajadoras se construye aquí, al margen de la investigación especializada, como una norma de las políticas migratorias, que no permiten, a través del trabajo en el servicio doméstico, los derechos a la residencia legal. En este contexto, los efectos de la subordinación se manifiestan empíricamente dentro y fuera del trabajo. La autora propone mostrar cómo la legislación influye en la relación con las movilizaciones colectivas y las elecciones de las mujeres indocumentadas y su resistencia como resultado de la generación migratoria.

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