Le rôle du patrimoine dans la construction identitaire et géopolitique de la Corée du Sud

Fiche du document

Date

2017

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Ethnologies

Relations

Ce document est lié à :
Ethnologies ; vol. 39 no. 1 (2017)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Ethnologies, Université Laval, 2017



Citer ce document

Jung Sook Bae, « Le rôle du patrimoine dans la construction identitaire et géopolitique de la Corée du Sud », Ethnologies, ID : 10.7202/1051058ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Au cours de son histoire, après une période de destruction systématique, la Corée du Sud a su procéder à une réappropriation patrimoniale et culturelle progressive et adaptée à son contexte socioculturel et économique. Les planifications à long terme successives du développement ont permis aux Coréens d’inventer des concepts originaux et de mettre de nouvelles technologies au service de la conservation, de la protection et de la valorisation du patrimoine culturel. La combinaison de la culture traditionnelle et des nouvelles technologies est bénéfique au niveau artistique, avec des résultats parfois très étonnants pour ceux qui ne sont pas familiers avec cet environnement socioculturel. La tendance à la globalisation et à l’internationalisation est présente, mais un certain conservatisme nationaliste reste un frein récurrent. Cette étude présente une vue globale du processus politique de réappropriation du patrimoine culturel, depuis l’indépendance de la Corée jusqu’à nos jours. La Corée du Sud a su instaurer un cadre institutionnel à différents niveaux d’organisation pour protéger, voire développer, ses acquis patrimoniaux. Elle propose les aspects les plus originaux et les plus efficients de son programme culturel (dont la notion de « bien culturel immatériel ») à la communauté internationale. Un exemple significatif illustre l’évolution historique du bien culturel immatériel le plus précieux des Corées : le système d’écriture hangeul.

In the course of its history, after a long time of systematic destruction, South Korea has developed a process of patrimonial and cultural re-appropriation adapted to the socio-cultural and economic context through different stages. Long-time development planning has enabled Korea to invent new concepts and to create new technologies designed to keep and protect their cultural heritage. As a result, the results of the combination of traditional culture and new technologies are of artistic benefit, with sometimes very surprising results for those unfamiliar with this socio-cultural environment. The trend towards globalization and internationalization is present, but a nationalistic conservatism remains a recurrent limitation. This study shows a global view of the policy process of re-appropriation since the independence from Korea to the present day. South Korea has established an institutional framework at different levels of management to protect and even improve their endangered cultural heritage. Korea continues to offer the most striking and efficient aspects of their cultural heritage program (among them the notion of “Immaterial Cultural Good”) to the international community. The history of the Korean writing system is a good example of the evolution of a typical “immaterial cultural treasure.”

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines