Veillée chez Antoinette Bourgeois

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2018

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Rabaska : Revue d'ethnologie de l'Amérique française ; vol. 16 (2018)

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Robert B. Perreault, « Veillée chez Antoinette Bourgeois », Rabaska: Revue d'ethnologie de l'Amérique française, ID : 10.7202/1051325ar


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Antoinette Bourgeois (1902-1991), fille du photographe franco-américain Ulric Bourgeois (1874-1963) de Manchester au New-Hampshire, et la dernière survivante de sa famille, raconte ses souvenirs en 1978. Elle parle de son père, reconnu pour ses photos du Québec rural et de Manchester. Grâce à celui-ci, elle a pu rencontrer Charlie Lambert, surnommé l’ermite du Mosquito Pond dans les bois près de Manchester, ainsi que le prêtre-écrivain Henri d’Arles, un client de son père. Lorsque la soeur cadette d’Antoinette, Irène Bourgeois, tomba victime de la polio, c’est au frère André qu’elle a eu recours pour sa guérison. Par la suite, Antoinette entra la vie religieuse chez les Soeurs de Sainte Jeanne d’Arc de Sillery, Québec, sous le nom de soeur Céline. Par conséquent, elle a pu connaître des membres du clergé franco-américain du Rhode-Island, partisans d’un côté ou de l’autre du mouvement Sentinelliste. Elle rencontra également Marie-Rose Ferron, surnommée la Petite Rose, stigmatisée de Woonsocket au Rhode-Island. Enfin, après vingt ans de vie religieuse, Antoinette retourna dans sa famille pour s’occuper de ses parents jusqu’à leur décès.

Antoinette Bourgeois (1902-1991), daughter of the Franco-American photographer Ulric Bourgeois (1874-1963) of Manchester, New Hampshire, the last survivor of her family, recalls her memories in 1978. She speaks about her father, known for his photographs of rural Québec and of Manchester. Thanks to him, she met Charlie Lambert, known as the hermit of Mosquito Pond, situated near Manchester, as well as the writer-priest Henri d’Arles, a client of her father’s. When her younger sister, Irène Bourgeois, fell victim to polio, she sought the aid of Brother André for a cure. Eventually, Antoinette entered the religious life as a Sister of Joan of Arc in Sillery, Québec, taking the name of Sister Céline. Consequently, she became acquainted with members of the Franco-American clergy in Rhode Island, partisans of one side or the other in the Sentinellist Movement. She also met Marie-Rose Ferron, known as Little Rose, the stigmatist of Woonsocket, Rhode Island. Finally, after twenty years of religious life, Antoinette returned to her family to care for her parents until their deaths.

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