« C’est du thick » : penser la violence et le langage dans la pièce Rouge gueule d’Étienne Lepage

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2017

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L’Annuaire théâtral : Revue québécoise d’études théâtrales ; no. 62 (2017)

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Marie-Hélène Constant, « « C’est du thick » : penser la violence et le langage dans la pièce Rouge gueule d’Étienne Lepage », L’Annuaire théâtral: Revue québécoise d’études théâtrales, ID : 10.7202/1052757ar


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Le présent article se penche sur la violence dans le langage comme modalité de négociation avec le réel dans la pièce Rouge gueule d’Étienne Lepage (2009). Inscrivant notre démarche à la croisée des études littéraires et théâtrales, à la suite des travaux de Marion Chénetier-Alev sur l’oralité au théâtre (2010), nous exposons à la fois la violence faite au dispositif théâtral et aux lecteurs-spectateurs dans l’espace du théâtre rendu possible par la cruauté du langage. Notre réflexion se pose également dans une visée plus large, interrogeant l’inscription du théâtre in-yer-face britannique (dont Sarah Kane est emblématique) et de ses répercussions dans le théâtre québécois contemporain, en soulignant la connaissance de la dramaturgie québécoise dont fait preuve la pièce. En ce sens, le langage inventé par Lepage offre le contrepoint à un certain cynisme contemporain et impose un langage riche et conscient de son histoire.

This article focuses on violence in language as a modality for negotiating with the real in Étienne Lepage’s play Rouge gueule (2009). Situating our approach at the crossroads of literary and theatre studies subsequent to the work of Marion Chénetier-Alev on orality in theatre (2010), we address the violence done to both the theatrical device and reader-viewers within the theatrical space, which is made possible by the language’s cruelty. Our reflexion also expands to investigate British in-yer-face theatre (of which Sarah Kane is emblematic) and its impacts on contemporary Quebec theatre, while emphasizing the knowledge of Quebec dramaturgy that is evident in the play. In this sense, the language invented by Lepage forms a counterpoint to a certain contemporary cynicism and imposes a language that is rich and conscious of its filiations and history.

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