La transmission des langues en Martinique, en Guadeloupe et à La Réunion

Fiche du document

Date

2017

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Cahiers québécois de démographie : Revue internationale d'étude des populations ; vol. 46 no. 2 (2017)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Association des démographes du Québec, 2018



Citer ce document

Baptiste Beck, « La transmission des langues en Martinique, en Guadeloupe et à La Réunion », Cahiers québécois de démographie, ID : 10.7202/1054054ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Dès l’acquisition du statut de département par la Guadeloupe, la Martinique et La Réunion en 1946, l’école devient obligatoire pour les enfants dans les trois vieilles colonies françaises. Les contacts entre le français et le créole, jusque-là marqués par le passé colonial, évoluent. L’objectif de l’article est de décrire l’évolution de la transmission du français et du créole dans les départements d’outre-mer depuis la départementalisation. Les données sont issues de l’enquête Migrations-Famille-Vieillissement (MFV, INSEE-INED) réalisée en 2009. Les principales variables linguistiques exploitées sont les langues reçues à l’enfance et les langues parlées avec les enfants. La diffusion du français au fil des générations est mise en avant. À l’inverse, le créole dépend de plus en plus de l’instauration et la pérennisation d’un bilinguisme français-créole, particulièrement dans les Antilles.

When the former French colonies of Guadeloupe, Martinique and Reunion obtained the status of Départements of France in 1946, education became compulsory for children. Contacts between French and Creole languages, themselves a product of the colonial history, continue to evolve. The aim of this article is to describe the transmission of the French and Creole languages in these overseas departments. Data are from the Migrations-Famille-Vieillissement survey (MFV, INSEE-INED) collected in 2009. The principal linguistic variables used are the languages acquired in childhood and the languages spoken with children. The progressive diffusion of the French language between groups of generations is highlighted. On the other hand, the development of the Creole language is shown to be increasingly a function of the progressive establishment of French-Creole bilingualism, especially in the Antilles.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en