Limites du pouvoir francophone : Le territoire dans le régime linguistique canadien

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2018

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Minorités linguistiques et société ; no. 10 (2018)

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Mathieu Wade, « Limites du pouvoir francophone : Le territoire dans le régime linguistique canadien », Minorités linguistiques et société / Linguistic Minorities and Society, ID : 10.7202/1054096ar


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La question du pouvoir en francophonie canadienne est intimement liée au régime linguistique. Le régime donne à la communauté francophone le pouvoir d’agir en tant que public unifié dans certaines sphères d’activité, mais il peut lui-même être pensé comme un agent de pouvoir qui structure les modes d’organisation et d’action du groupe. Cet article pose comme hypothèse que les régimes linguistiques néo-brunswickois et canadien sont aterritoriaux et que, parallèlement, les communautés francophones peinent à se concevoir et à agir territorialement. L’article propose une analyse du territoire dans la jurisprudence en matière linguistique. Il s’appuie ensuite sur une analyse de luttes territoriales menées par des francophones au Nouveau-Brunswick afin de démontrer comment celles-ci remettent en cause l’unité de la communauté francophone comme groupe d’intérêt linguistique. Ces luttes font apparaître des publics, des modalités d’action et des formes de pouvoir que les savoirs francophones ont eu tendance à négliger.

The issue of power in Francophone minority communities in Canada is tightly bound to the linguistic regime. The regime provides the Francophone community with the power to act as a unified public in certain spheres of activity. But the regime also possesses the power to structure how official language communities organize and act. This article posits that the provincial and national linguistic regimes are aterritorial and that they structure the capacity of linguistic groups to mobilize on territorial issues. First, it proposes a critical review of territory in linguistic jurisprudence. It then analyzes territorial issues within the Francophone minority of New Brunswick to demonstrate how they challenge the notion of the Francophone community as a unified interest group based on language. These conflicts exceed the specific powers and policies of the linguistic regime and therefore bring to light publics and power relations that have, to date, been neglected by Francophone scholars.

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