Où est la Seine dans les Tableaux parisiens de Baudelaire ?

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2018

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Arborescences : Revue d'études françaises ; no. 8 (2018)

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Sébastien Roldan, « Où est la Seine dans les Tableaux parisiens de Baudelaire ? », Arborescences: Revue d'études françaises, ID : 10.7202/1055883ar


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Où est la Seine dans les Tableaux parisiens ? Cette question toute simple à résoudre en apparence recèle maints pièges qu’il est nécessaire d’examiner si l’on espère offrir un portrait juste et éclairé de l’image du fleuve parisien dans la plus référentielle (et la plus commentée) des sections des Fleurs du Mal. Parmi ces pièges, citons : les liens entre réel et idéal chez Baudelaire, les stratifications vertigineuses du sens dans la poésie baudelairienne, les faux-semblants et les effets spéculaires souvent trompeurs, l’exotisme, le romantisme, le symbolisme… de même que l’abondance de la critique ancienne et récente sur toutes ces questions. La présente étude aborde ces problèmes au fil d’une enquête qui aboutit à un paradoxe tout baudelairien : plus la présence de la Seine se fait ténue au sein de ces Tableaux parisiens, plus elle est significative.

Where lies the Seine in Baudelaire’s Tableaux parisiens? A response to this seemingly simple question entails addressing a number of unanticipated issues if one aims to provide an accurate and complete image of the river’s place in the most referential (and most commented) section of Les Fleurs du Mal. The traps one may fall into include the intricate and problematic ties between reality and the ideal in Baudelaire’s work; the intense stratification of meaning in his poems; counterfeits and distorted specular effects that are often deceptive; exoticism; romanticism; symbolism… and the abundance of recent and less recent efforts by critics to tackle every one of these issues. Untangling these issues leads our investigation to an eminently Baudelairean paradox: the more inconspicuous the Seine is, in the eighteen poems that make up the Tableaux parisiens, the more its presence is significant and the more pronounced is its poetic role.

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