LA STRUCTURE FAMILIALE COMME REMPART : Entrée et sortie de l’ironie dans Les maisons de Fanny Britt

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2019

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Voix et Images ; vol. 44 no. 2 (2019)

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Julien Alarie, « LA STRUCTURE FAMILIALE COMME REMPART : Entrée et sortie de l’ironie dans Les maisons de Fanny Britt », Voix et Images, ID : 10.7202/1059517ar


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Dans Les maisons, Tessa, une femme indécidable, qui est de plus en plus « rattrapée par la sévérité, le jugement et l’intransigeance », est continuellement aux prises avec une ironie destructrice. Pourtant, à certains endroits, l’autodénigrement laisse place à des « moments-voilà-peut-être-tout-ce-qui-existe-désormais », commandés par l’ironie elle-même et qui ont tous en commun la structure familiale, sorte de rempart contre le monde chaotique. C’est ainsi que la maman extrêmement lucide se résout, pour compenser une ironie avilissante, à « laisser se déployer la vie, cette vie qui fait parfois si bien les choses ».

Tessa in Les maisons is an undecidable woman, more and more often “rattrapée par la sévérité, le jugement et l’intransigeance,” constantly grappling with a destructive irony. And yet, at times, her self-disparagement yields to “moments-voilà-peut-être-tout-ce-qui-existe-désormais” prescribed by irony itself; all such moments have in common the family structure, experienced as a kind of bulwark against the chaotic world. And so this extremely lucid mother makes up her mind to “laisser se déployer la vie, cette vie qui fait parfois si bien les choses,” as compensation for a degrading irony.

En Les maisons (Las casas), Tessa, una mujer inenarrable, y además cada vez más ‘alcanzada por la severidad, el juicio y la intransigencia’, está constantemente presa de una ironía destructora. No obstante, en algunos momentos, la autodenigración deja lugar a ‘momentos-en-que-esto-sea-quizás-todo-lo-que-exista-en-adelante’, ordenados por la ironía en sí y que todos tienen en común la estructura familiar, una especie de muralla contra el mundo caótico. Es así, pues, cómo la mamá sumamente lúcida se decide, a fin de compensar una ironía envilecedora, a “dejar que se desarrolle la vida, esta vida que hace a veces tan bien las cosas”.

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