More Than a Pipeline Problem: Evaluating the Gender Pay Gap in Canadian Academia from 1996 to 2016

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2019

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Canadian Journal of Higher Education ; vol. 49 no. 1 (2019)

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Copyright (c), 2019BessmaMomani, EmmaDreher, KiraWilliams



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Bessma Momani et al., « More Than a Pipeline Problem: Evaluating the Gender Pay Gap in Canadian Academia from 1996 to 2016 », Canadian Journal of Higher Education / Revue canadienne d'enseignement supérieur, ID : 10.7202/1060821ar


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Résumé En Fr

This article measures gender pay gaps in Ontario’s public post-secondary education sector from 1996 to 2016 using the Public Sector Salary Disclosure Data. We find gaps widening among all faculty ranks. Men were paid on average 2.06%, 2.14%, and 5.26% more than their women colleagues for all employees, university teaching staff, and deans, respectively. We also conduct a Blinder- Oaxaca decomposition to measure the source of gendered salary differentials. Pay gaps persist during this time period despite controlling for the literature’s most common explanations, including the “pipeline effect.” Our results additionally imply that women’s years of experience in academia do not mitigate the observed pay gaps. Suggestions for future research include increasing the scope of our study to factor in finer details such as labour productivity.

Cet article mesure les écarts de rémunération entre hommes et femmes actifs dans le secteur de l’éducation postsecondaire publique de l’Ontario entre 1996 et 2006 à l’aide des données de divulgation des salaires dans le secteur public. Au terme de cette étude, nous constatons que les écarts de rémunération s’agrandissent à tous les niveaux du corps professoral. Sur la période étudiée, les hommes étaient payés en moyenne respectivement, 2,06%, 2,14%, et 5,26% de plus que leurs collègues femmes pour tous les employés, le personnel enseignant des universités, et les doyens. Nous procédons également à une décomposition de Blinder-Oaxaca afin de mesurer la source des écarts de salaire différenciés selon le genre. Les écarts de rémunération persistent pendant cette période, malgré les principales explications fournies par la littérature, notamment “l’effet de pipeline.” Nos résultats montrent en outre que les années d’expérience des femmes dans les universités n’atténuent pas les écarts de rémunération observés. Augmenter la portée de notre étude afin de prendre en compte des dimensions plus fines tels que la productivité au travail, est une des pistes futures de recherche qu’ouvrent cette analyse.

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