Imaginaire de la catastrophe. Une lecture écopoétique de La Carte des feux de René Lapierre

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2019

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Études littéraires ; vol. 48 no. 3 (2019)

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Élise Lepage, « Imaginaire de la catastrophe. Une lecture écopoétique de La Carte des feux de René Lapierre », Études littéraires, ID : 10.7202/1061862ar


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La Carte des feux (Les Herbes rouges, 2015) de René Lapierre est un recueil de poèmes qui donne à voir un monde post-apocalyptique où l’incurie humaine et la violence des catastrophes naturelles ont partie liée. Cet article propose une lecture de ce recueil à la croisée de deux approches théoriques, soit l’écopoétique et l’imaginaire de la fin, afin d’étudier comment, en dehors de tout cadre narratif, cette oeuvre « raconte » à sa façon la fin d’un monde, par-delà les siècles et les continents. Analysant tant le système énonciatif que les questions éthiques et herméneutiques qu’elle soulève, la présente réflexion met en lumière comment l’état de crise permanent condamne au chaos toute possibilité de relation, que ce soit dans le réel (les interactions des différents êtres vivants et composants d’un milieu) ou dans le langage (la cohérence du poème, la logique du recueil). Ce recueil suggère ainsi que lorsque les relations écologiques ne sont plus, il ne reste plus qu’un système cynique et énergivore qui tourne à vide ne menant qu’à la destruction.

La Carte des feux (Les Herbes rouges, 2015) by René Lapierre is a collection of poems that shows a post-apocalyptic world where human negligence and the violence of natural disasters are linked. This article proposes a reading of these poems at the crossroads of two theoretical approaches – ecopoetics and the imagination of the end – in order to study how, outside any narrative framework, this work “narrates” in its own way the end of a world, across centuries and continents. Analysing both the enunciative system and the ethical and hermeneutical questions it raises, this reflection highlights how the state of permanent crisis condemns any possibility of relationship to chaos, whether in reality (the interactions of different living beings and components of an environment) or in language (the coherence of the poem, the logic of the collection). This collection thus suggests that when ecological relationships are no longer, all that is left is a cynical and energy consuming system running empty and leading only to destruction.

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