Ascenseur pour l’échafaud en images fixes, Louis Malle en roman-photo

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2019

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Études françaises ; vol. 55 no. 2 (2019)

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Jan Baetens, « Ascenseur pour l’échafaud en images fixes, Louis Malle en roman-photo », Études françaises, ID : 10.7202/1061906ar


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Le cinéma et la culture cinématographique ont suscité un grand nombre de genres nouveaux en littérature, dont certains sont plus renommés et surtout plus vivants que d’autres. Cet article analysera un genre très peu connu et aujourd’hui presque totalement oublié : le ciné-roman-photo, croisement du ciné-roman et du roman-photo et dont l’âge d’or se situe dans les années 1955-1965. Après avoir présenté les grandes caractéristiques de ce genre et les défis qu’il pose à la poétique du cinéma raconté, l’article analyse un exemple représentatif, à savoir deux ciné-romans-photos (l’un très court, de huit pages, l’autre de longueur plus habituelle, soit cinquante pages) tirés d’Ascenseur pour l’échafaud de Louis Malle (adapté du roman éponyme de Noël Calef). L’analyse se propose de mettre en lumière aussi bien les analogies que les différences entre ces deux versions, que tout devrait opposer mais qui se ressemblent aussi de manière assez étrange. Plus concrètement, la lecture tente d’interpréter les conséquences d’un aspect singulier de certains ciné-romans-photos, à savoir l’emploi de photos de plateau et non pas de photogrammes. Les effets de ce choix sont évalués à la lumière de l’esthétique de la contrainte, qui définit assez généralement un genre où très peu, à première vue, semble possible ou autorisé à ceux qui adaptent un film en ciné-roman-photo.

Cinema and culture have educed a large number of new genres in literature, some of which are more renowned and livelier than others. This article analyzes a little-known genre that today has almost been entirely forgotten: the ciné-roman-photo (“cinema-photo-comics”), a comic strip-style narrative using cinematic imagery, the height of which lasted from 1955 to 1965. After presenting the distinctive features of this genre and the challenges it poses to narrated film, this article will analyze two typical examples of cinema-photo-comics (one comprising eight pages and the other comprising fifty) taken from Louis Malle’s Ascenseur pour l’échafaud (adapted from the novel of the same name by Noël Calef). This analysis will bring to light their similarities and differences, as well as offer a more concrete interpretation of one aspect of cinema-photo-comics, that is, the use of stills in place of frames. The aesthetics of such a choice are evaluated through the lens of its limitations in which, at first glance, very little seems possible or permitted to the adaptation of a cine-roman-photo film.

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