« Chemsex » chez des hommes français ayant des relations sexuelles avec des hommes

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2018

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Drogues, santé et société ; vol. 17 no. 2 (2018)

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Alain Léobon et al., « « Chemsex » chez des hommes français ayant des relations sexuelles avec des hommes », Drogues, santé et société, ID : 10.7202/1062116ar


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Le « chemsex » est un phénomène préoccupant relativement à la santé sexuelle des hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes (HRSH). Cet article décrit le profil des consommateurs de substances habituellement liées au « chemsex » dans un échantillon formé des 11 841 répondants de la 4e édition du Net Gay Baromètre français (2013) ayant consommé au moins une substance au cours des 12 derniers mois.Trois groupes de répondants ont été constitués : groupe 1, ceux qui ont consommé au moins une substance dans les douze derniers mois, excluant les substances liées au « chemsex » (81,3 %) ; groupe 2, les consommateurs occasionnels (1 à 9 fois) de ces substances (14,2 %) ; groupe 3, les consommateurs réguliers (10 fois ou plus) (4,5 %). Les groupes 2 et 3 ont été contrastés au groupe 1 par l’analyse de régression logistique polynomiale.Les répondants des groupes 2 et 3 se distinguent de ceux du groupe 1 par une prise de risques sexuels plus grande avec les partenaires occasionnels et par des indices de santé plus problématiques. Le groupe 3 affiche, sur toutes ces caractéristiques, un profil de vulnérabilité plus alarmant. Les résultats soulignent l’hétérogénéité des patrons de consommation et des risques pour la santé parmi les consommateurs de substances psychoactives habituellement associées au « chemsex » et l’importance de déployer des interventions qui tiennent compte de ces besoins et vulnérabilités distinctes.

“Chemsex” is a preoccupying phenomenon regarding men who have sex with men’s (MSM) sexual health. This article’s purpose is to present variables associated with the consumption of a category of substances often associated with “chemsex” among these men.The sample consists of 11 841 respondents of the 4th edition of the French Net Gay Baromètre (2013) who used at least one substance in the past 12 months.Three groups of respondents were formed: group 1 is constituted of respondents who used of at least one substance in the past 12 months, excluding category C substances (81,3%); group 2 is constituted of occasional (1-9 times) consumers of category C substances (14.2%); group 3 is constituted of regular consumers (10 + times) of category C substances associated (4.5%).Groups 2 and 3 were contrasted to group 1 with a polynomial logistic regression. Respondents of groups 2 and 3 differ from respondents of group 1 by a greater risk taking with occasional partners as well as problematic health indices. Group 3 reveals a more vulnerable profile regarding all these characteristics. Results indicate the heterogeneity of consumption patterns and of health-related risk taking among “chemsex” associated substances consumers, and the importance of providing interventions that take these distinct needs and vulnerabilities into account.

El “Chemsex” es un fenómeno que podría afectar principalmente la salud sexual de los hombres que tienen relaciones sexuales con otros hombres (HRSH). Este artículo describe el perfil de los consumidores de sustancias habitualmente relacionadas con el “chemsex” en una muestra formada por 11 841 personas que respondieron a la 4ª edición del Net Gay Baromètre français (2013) (Barómetro francés de la red gay) que habían consumido por lo menos una sustancia en los doce últimos meses.Se formaron tres grupos de participantes: grupo 1, los que consumieron por lo menos una sustancia en los últimos doce meses, excluyendo las sustancias relacionadas al “chemsex” (81,3%), grupo 2, los consumidores ocasionales (1 a 9 veces) de estas sustancias (14,2%), grupo 3, los consumidores regulares (10 veces o más) (4,5%). Los grupos 2 y 3 se contrastaron con el grupo 1 por el análisis de la regresión logística polinomial.Las personas de los grupos 2 y 3 se distinguen de las del grupo 1 porque toman riesgos sexuales mayores con las parejas ocasionales y por índices de salud más problemáticos. El grupo 3 presenta, sobre todas estas características, un perfil de vulnerabilidad más alarmante. Los resultados subrayan la heterogeneidad de los patrones de consumo y los riesgos para la salud entre los consumidores de sustancias psicoactivas habitualmente asociadas con el “chemsex” y la importancia de hacer intervenciones que tengan en cuenta estas necesidades y vulnerabilidades específicas.

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