Materiality, Affect, and the Archive : The Possibility of Feminist Nostalgia in Contemporary Handkerchief Embroidery

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2017

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Material Culture Review ; vol. 86 (2017)

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Mariah Gruner, « Materiality, Affect, and the Archive : The Possibility of Feminist Nostalgia in Contemporary Handkerchief Embroidery », Material Culture Review / Revue de la culture matérielle, ID : 10.7202/1062472ar


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Résumé En Fr

This paper examines contemporary needlework on vintage handkerchiefs, identifying a new genre of feminist needlework and considering the ways in which these works reveal the possibility of a feminist nostalgia. These works complicate the dichotomy between simple embrace or disavowal of the value of historical needlework, both of which rely on the essentialized connection between needlework and normative femininity. Looking to the work of Leslee Nelson, Joetta Maue, Allison Manch, and Ke-Sook Lee, I argue that the materiality and history of the handkerchief form render it a mediating object, one that enables an affective and physical engagement with an unwritten archive of women’s labours and sentiments. The handkerchief provides contemporary needleworkers with a way of exploring the feminine legacy of embroidery in new ways, as the handkerchief form evokes its historical relationships with remembrance, exchange, coded communication, sexuality, embodiment, and the regulation and subversion of gendered norms. Through the medium of the handkerchief and process of embroidery, these makers engage with femininity as a historical substance, something repeated in performance and sedimented in material objects and gestures, and as an archive they can intervene upon and find themselves in relationship with.

Cet article examine des travaux d’aiguille contemporains sur des mouchoirs anciens et identifie un nouveau genre féministe de travaux d’aiguille, en considérant la manière dont ces travaux révèlent la possibilité d’une nostalgie féministe. Ces travaux viennent compliquer la dichotomie entre l’approbation ou la désapprobation de la valeur des travaux d’aiguille historiques, qui toutes deux reposent sur une connexion essentialisée entre les travaux d’aiguille et la féminité normative. À l’examen des travaux de Leslee Nelson, Joetta Maue, Allison Manch et Ke-Sook Lee, j’avance que la matérialité et l’histoire du mouchoir en font un objet de médiation qui permet un engagement affectif et physique avec les archives non écrites des travaux et des sentiments des femmes. Le mouchoir procure aux brodeuses contemporaines un moyen d’explorer d’une nouvelle manière l’héritage féminin de la broderie, car il évoque, à travers l’histoire, des relations de souvenir, d’échanges, de communication codée, de sexualité, d’incarnation, et de régulation ou de contestation des normes de genre. À travers le médium qu’est le mouchoir et le processus de la broderie, ces artisanes abordent la féminité en tant que substance historique, comme quelque chose qui se répète dans la réalisation de la broderie et qui se sédimente dans les gestes et les objets matériels, comme des archives avec lesquelles elles peuvent être en relation et sur lesquelles elles peuvent intervenir.

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