La scène lieu ultime des dépassements en tous genres ? L’exemple de Valère Novarina : Centre de Recherches en Études Féminines et de Genres

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2008

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Audrey Szebesta, « La scène lieu ultime des dépassements en tous genres ? L’exemple de Valère Novarina : Centre de Recherches en Études Féminines et de Genres », Sens public, ID : 10.7202/1064472ar


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La question des genres ne cesse d’interroger. Il s’agit ici de se demander si le genre théâtral n’est pas un lieu privilégié de réponse (non définitive) à l’interrogation générique. Par sa corporéité et son rapport à l’espace, n’est-il pas un lieu d’hospitalité pour le "qui ?" et le "quoi" ? La scène semble sans jamais la résoudre, accueillir et transcender la problématique des genres : terre de passage, de rencontre ultime des sujets et du sujet de l’œuvre. Lieu d’ouverture par excellence. Au sein de ses répliques et sur ses planches, le théâtre joue, avec gravité, du mélange des genres sexuels, grammaticaux, littéraires, artistiques... La scène peut-elle être le lieu ultime des dépassements en tous genres ? L’œuvre de Valère Novarina est un exemple significatif de cette recherche.

Genre and style is an eternal question. We set out here to consider whether, by nature, the theatre perhaps offers the best possible - although of course never final - answer. Being founded on corporal expression and spatial relationships, is it not a place where whos and whats come together? The stage seems, without ever resolving it, to crystallize and transcend the whole question of genres: it is a scene of transient encounter, the ultimate meeting point of the subjects and the subject of a work. A place where anything and everything goes. Through its dialogues and acting, the theatre, with due formality, juggles genres: sexual, grammatical, literary, artistic... Is stage not then the ultimate venue where genres can be treated with excess and thus transcended? The work of Valère Novarina is a significant example in the quest to answer this question.

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