Jeanne Lapointe, mentore et amie

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2020

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Études littéraires ; vol. 49 no. 1 (2020)

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Mylène Bédard, « Jeanne Lapointe, mentore et amie », Études littéraires, ID : 10.7202/1065516ar


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Dans L’Institution du littéraire, Lucie Robert souligne l’apport de Jeanne Lapointe à l’émergence d’une critique littéraire moderne au Québec. Robert note en effet que Lapointe a non seulement « énoncé les conditions d’exercice d’un enseignement universitaire de la littérature et les critères d’une pratique de recherche alors originale », mais qu’elle a « contribué à former des générations d’étudiants et d’étudiantes qui, à partir de la fin des années 1960, donneront des assises institutionnelles à la recherche littéraire ». Par l’étude de la correspondance qu’a entretenue Jeanne Lapointe avec des écrivaines comme Marie-Claire Blais, Louky Bersianik, Madeleine Gagnon et Gabrielle Roy, cet article se propose de mettre en lumière un autre pan de la contribution de Lapointe à l’infiltration d’idées modernes dans la littérature québécoise, et plus particulièrement dans la littérature des femmes. La correspondance, par la dimension relationnelle qu’elle implique, semble constituer, pour Lapointe, une voie de prolongement à l’enseignement, c’est-à-dire à la transmission du savoir et à l’échange intellectuel. Ainsi, l’analyse des lettres permettra d’appréhender le rôle de mentore – rarement examiné dans une perspective féminine – de Lapointe et de mesurer l’étendue de son influence sur le parcours et les oeuvres de certaines écrivaines.

In L’Institution du littéraire, Lucie Robert highlights Jeanne Lapointe’s contribution to the emergence of a modern literary critique in Quebec. Robert notes that Lapointe not only “set out the conditions for university teaching of literature and the criteria for an original research practice”, but that she “helped to train generations of students who, from the late 1960s, would provide institutional foundations for literary research”. By studying Jeanne Lapointe’s correspondence with writers such as Marie-Claire Blais, Louky Bersianik, Madeleine Gagnon and Gabrielle Roy, this article aims to highlight another aspect of Lapointe’s contribution to the infiltration of modern ideas into Quebec literature, and more particularly into women’s literature. For Lapointe, correspondence, by the relational dimension it implies, seems to constitute a way of extending teaching, that is, the transmission of knowledge and intellectual exchange. Thus, the analysis of the letters will make it possible to grasp Lapointe’s role as a mentore – rarely examined from a female perspective – and to measure the extent of her influence on the course and works of some women writers.

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