La relation entre finance et croissance revisitÉe dans les pays DE L’Afrique subsaharienne : BANQUES VERSUS MARCHÉS financiers

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2018

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L'Actualité économique ; vol. 94 no. 1 (2018)

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L’objectif de cet article est d’analyser la relation entre les banques et les marchés financiers des pays de l’Afrique subsaharienne et leurs contributions relatives à la croissance. Nous mettons l’accent sur les effets séparés des banques et des marchés financiers sur la croissance. Nous distinguons en effet deux indicateurs : la variable « activité – structure » qui mesure l’importance du marché des actions par rapport aux banques et la variable « activité – finance » qui tient compte en même temps du développement des banques et des marchés financiers. Les pays de l’échantillon sont ceux ayant des marchés financiers relativement développés. L’utilisation des tests de Granger et ses prolongements montre que la causalité hétérogène est rejetée. L’estimateur Mean Group (MG) nous a permis d’évaluer les coefficients de long terme de la relation. Nos estimations montrent l’effet dominant des banques sur les marchés financiers et l’existence d’une relation de complémentarité entre ces deux principales sources de financement de l’activité économique. Ce résultat est confirmé lorsque nous estimons la relation sans tenir compte de l’Afrique du Sud.

The objective of this paper is to analyze the relationship between the banks and the financial markets of sub-Saharan Africa and their relative contributions to growth. We focus on the separate effects of banks and financial markets on growth. Indeed we distinguish two indicators : the variable “activity–structure” which measures the importance of the stock market compared to banks and the variable “activity – finance” that takes into account simultaneously the development of banks and financial markets. Sample countries are those with relatively developed financial markets. The use of Granger tests and its extensions shows that the heterogeneous causality is rejected. The Mean Group estimator (MG) has allowed us to assess the long-term coefficients of the relationship. Our estimates confirm the dominant effect of the banks in the financial markets and the existence of a complementary relationship between the two main sources of financing economic activity. This result is confirmed when we consider the relationship regardless of South Africa.

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