La résistible émergence d’une gouvernance participative à Delhi

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2019

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Tous droits réservés © Faculté des sciences sociales, Université d'Ottawa, 2019


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Aam Aadmi Party bureaucratie Delhi gouvernance participation Aam Aadmi Party bureaucracy Delhi governance participation


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Stéphanie Tawa Lama-Rewal, « La résistible émergence d’une gouvernance participative à Delhi », Revue Gouvernance, ID : 10.7202/1066626ar


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Ville majeure mais État faible, Delhi est, depuis 2000, un laboratoire de la démocratie participative, notamment parce que c’est là qu’a émergé en 2013 l’Aam Aadmi Party (AAP, Parti de l’homme ordinaire), un parti qui place la participation au coeur de son projet politique. Cet article analyse ce qui fait à la fois la nouveauté et la faiblesse de la gouvernance participative proposée par l’AAP depuis sa large victoire électorale de 2015, en situant cette gouvernance par rapport aux pratiques antérieures. En comparant la destinée de trois dispositifs successivement mis en oeuvre au cours des deux dernières décennies dans la capitale indienne – le programme Bhagidari, les mohalla sabhas (assemblées de quartier) et les SMC mahasabhas (assemblées scolaires) – il propose une « analyse contextualisée de la participation » (Mazeaud, Boas, et Berthomé, 2012) et contribue ainsi au dialogue nécessaire entre études des dispositifs participatifs et études de la gouvernance (Melo et Baiocchi, 2006). Plus spécifiquement, en interrogeant à la fois le sens et la réception des principes d’action publique regroupés sous le nom de gouvernance participative, cet article met en évidence le rôle de deux acteurs de la gouvernance urbaine – la bureaucratie et la société civile organisée – dans la longévité du programme Bhagidari et la brièveté des assemblées de quartier à Delhi.

A major city but a weak state, Delhi has been a laboratory of participatory democracy since 2000, especially since the emergence of the Aam Aadmi Party (AAP, Party of the Common Man) in 2013, a party that puts participation at the core of its political project. This paper analyses what makes both the novelty and weakness of participatory governance proposed by the AAP since its broad electoral victory of 2015, by situating this governance in relation to past practices. By comparing the destiny of three participatory mechanisms successively implemented over the past two decades in the Indian capital - the Bhagidari programme, the mohalla sabhas (neighbourhood assemblies) and the SMC mahasabhas (school assemblies), the paper proposes a "contextualized analysis of participation" (Mazeaud, Boas, and Berthomé, 2012) and thus contributes to the necessary dialogue between participatory instruments studies and governance studies (Melo and Baiocchi, 2006). More precisely, by questioning both the meaning and the reception of these principles of public action grouped under the umbrella of “participatory governance”, the article highlights the role of two actors of urban governance – bureaucrats and organised civil society – in the contrasted evolutions of the Bhagidari initiative and mohalla sabhas.

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