Gender and the Faculty Care Gap: “The Obvious Go-To Person” for Canadian University Students’ Personal Problems

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2019

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Canadian Journal of Higher Education ; vol. 49 no. 3 (2019)

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Copyright (c), 2019JenniferDengate, TraceyPeter, AnnemiekeFarenhorst

Résumé En Fr

A mixed methods analysis of Canadian natural sciences and engineering faculty’s workplace experiences revealed a gendered care gap with women reporting greater responsibility for students’ personal and mental health problems, including suicidal thoughts and behaviour, and sexual assault. Statistical results demonstrated that women were approached by a significantly greater number of students to discuss serious non-academic issues and experienced more stress as a result. A comparative qualitative analysis found faculty’s responses to students’ problems were informed by gendered cultural care expectations thatrequire women to be more supportive than men. However, female and male faculty’s care burden may also be exacerbated by institutional factors, including senior administrative positions, undergraduate class loads, and teaching courses with mental health-related content. As such, the care gap is relevant to understanding the extent to which gender inequality is embedded within the structure of universities.

Une analyse à méthode mixte effectuée auprès du corps professoral canadien en sciences naturelles et en ingénierie signale un écart entre les genres/les sexes quant au soutien fourni auprès de la population étudiante. En effet, les femmes rapportent une responsabilité accrue à l’égard de la santé personnelle et mentale de la population étudiante, y compris la gestion des pensées suicidaires et des cas d’agression sexuelle. Selon les statistiques, les femmes seraient approchées par un plus grand nombre d’étudiants et d’étudiantes pour discuter de sujets non universitaires, ce qui entraînerait pour elles un taux de stress accru. Une analyse comparative de nature qualitative indique que le corps professoral a tendance à gérer les cas d’étudiants et d’étudiantes selon des normes culturelles genrées, en vertu desquelles les femmes seraient plus disposées à offrir du soutien que les hommes. Toutefois, certains facteurs institutionnels contribuent à accroître cette charge émotionnelle, notamment les postes administratifs, la charge d’enseignement et l’enseignement de cours dont le contenu touche les questions de santé mentale, et peuvent exacerber l’écart entre les genres/les sexes. Afin de mieux comprendre comment et pourquoi l’inégalité entre les sexes est structurante dans le contexte universitaire, il ne faut pas négliger le rôle de l’écart quant au soutien offert à la population étudiante.

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