« Tirer l’homme de la classe des animaux carnassiers. » : Rousseau et les preuves scientifiques de notre nature végétarienne

Fiche du document

Auteur
Date

2019

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Sens public

Relations

Ce document est lié à :
Sens public ; vol. no. (2019)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Creative Commons Attribution-ShareAlike 4.0 International (CC BY-SA 4.0)Sens Public, 2019




Citer ce document

Renan Larue, « « Tirer l’homme de la classe des animaux carnassiers. » : Rousseau et les preuves scientifiques de notre nature végétarienne », Sens public, ID : 10.7202/1067463ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Dès l’époque du Discours sur l’origine de l’inégalité, Jean-Jacques Rousseau accorde une place importante à ce qu’il juge être le régime naturel de l’espèce humaine, en l’occurrence le frugivorisme. Cet intérêt, à peine relevé par la critique, s’explique aisément par la nécessité que perçoit Rousseau de chercher dans le corps même des hommes des preuves de leur bonté naturelle. Pour que l’homme soit bon naturellement, il faut en effet qu’il ait des tendances végétariennes et un système digestif comparable à celui des paisibles animaux frugivores. Sans cela, nous serions des carnivores, nous serions nécessairement méchants et sourds à la souffrance des êtres sensibles. Ce type de réflexions a des échos de plus en plus nombreux dans les débats contemporains sur notre rapport aux animaux.

From the time he wrote Discourse on the Origin of Inequality, Jean-Jacques Rousseau held in high regard what he considered to be the natural diet of the human species: vegetarianism. This oft-overlooked interest of his coincides with his desire to look at man’s physiology for evidence of his innate goodness. For man to be naturally good, he must have a vegetarian disposition and a digestive system comparable to that of peaceful, fruit-eating animals. Otherwise we would be carnivores, thereby rendering us evil and deaf to the suffering of sentient beings. This type of reflection is increasingly echoed in contemporary debates about our relationship with animals.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en