L’image-mouvement au cinéma, de la chronophotographie à la performance capture

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2018

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Cinémas : Revue d'études cinématographiques ; vol. 28 no. 2-3 (2018)

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Miriam Meriam Ouertani, « L’image-mouvement au cinéma, de la chronophotographie à la performance capture », Cinémas: Revue d'études cinématographiques / Cinémas: Journal of Film Studies, ID : 10.7202/1067498ar


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À son origine, l’image-mouvement au cinéma est définie par Deleuze comme une succession mécanique d’instantanés caractérisée essentiellement par l’équidistance. La succession mécanique du mouvement par un codage serait intrinsèque à l’agencement dans l’image-mouvement. La problématique de l’image-mouvement réside dans l’idée selon laquelle la perception du mouvement à l’aide d’une succession de poses et la perception du mouvement par l’intermédiaire de dispositifs réduisent l’interprétation du mouvement à un temps uniforme. À quel point cela va-t-il contraindre à saisir l’essentiel du mouvement, à savoir les micromouvements qui entrent dans ce régime de l’image-mouvement intensif et qui échappent à la mesurabilité de même qu’à l’agencement ? Dans ce cas précis, la question serait de savoir non pas comment un mouvement succède à un autre mouvement, mais plutôt comment un mouvement donné se continue dans le mouvement suivant. Nous entamerons une catégorisation de l’image-mouvement par le biais de la capture du mouvement numérique transférée sur les personnages en images de synthèse du film Avatar.

Image-movement in the cinema was originally defined by Deleuze as a mechanical succession of snapshots essentially characterized by equidistance. The mechanical succession of moving images through encoding was intrinsic to their ordering in image-movement. The question raised by image-movement lies in the idea that the perception of movement by means of a succession of exposures and the perception of movement through an apparatus reduce the interpretation of movement to a uniform time. At what point does this make it possible to grasp the essential aspect of movement—the micro-movements which enter this intensive image-movement regime and elude both measurability and ordering? In this specific case, it is a question of knowing, not how one movement succeeds another, but rather how a given movement continues on in the following movement. This article offers a categorization of image-movement by means of the digital recording of movement transferred to the computer-generated images of characters in the film Avatar (James Cameron, 2009).

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