Le tatouage comme archive, de la trace de l’écriture à l’écriture de la trace

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2019

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Nouvelles perspectives en sciences sociales ; vol. 15 no. 1 (2019)

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Simone Wiener, « Le tatouage comme archive, de la trace de l’écriture à l’écriture de la trace », Nouvelles perspectives en sciences sociales: Revue internationale de systémique complexe et d'études relationnelles, ID : 10.7202/1068179ar


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Ces dernières années, les tatouages font l’objet d’un véritable engouement mais, à la différence de ceux des sociétés traditionnelles, ce sont des motifs originaux et choisis individuellement.Comment saisir cette pratique qui consiste à inscrire quelque chose sur la peau, de façon indélébile ? Pourrait-elle avoir la fonction de nous arrimer à un lieu, à un nom, à un collectif ?Je partirai du corps en tant qu’espace pour ouvrir ma réflexion sur la pluralité des tatouages.Je ferai quelques hypothèses sur les formes différentes d’inscriptions corporelles allant du stigmate à la parure érotique donnée à voir jusqu’à la marque identitaire. Le tatouage, dans certains cas, pourrait-il constituer une sorte d’appui symbolique, l’écriture d’une trace visible sur le corps dont la nécessité serait d’empêcher l’oubli ?

In recent years, tattoos have become the object of infatuation but, unlike those of traditional societies, they are original and individually chosen motifs.How can one grasp this practice which consists of putting something on the skin indelibly? Could it have the function of connecting us to a place, a name, a group?I will treat the body as a space to open my reflection on the plurality of tattoos.I will make some hypotheses on the different forms of corporal inscriptions, from the stigma, to the erotic ornament which is given to see, to the mark of identity. Could tattooing, in some cases, constitute a kind of symbolic support, the writing of a visible trace on the body whose necessity would be to prevent forgetfulness?

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