SOUVERAINETÉ DES « ÉTATS POST-COLONIAUX » ET DROIT DES PEUPLES À DISPOSER D’EUX-MÊMES

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2012

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Revue québécoise de droit international ; (2012)

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Madjid Benchikh, « SOUVERAINETÉ DES « ÉTATS POST-COLONIAUX » ET DROIT DES PEUPLES À DISPOSER D’EUX-MÊMES », Revue québécoise de droit international / Quebec Journal of International Law / Revista quebequense de derecho internacional, ID : 10.7202/1068228ar


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L’auteur se propose de contribuer à la réflexion sur les conditions de fonctionnement de la souveraineté des États en développement pour tenter de mieux en comprendre le sens, en se demandant si son exercice, dans ses manifestations principales, traduit le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.Il considère, dans un premier temps, que la construction de l’État et le système politique le plus souvent autoritaire mis en place dans ces pays au lendemain de l’indépendance, constituent un moment déterminant pour analyser la nature de la souveraineté et son lien avec le droit des peuples à l’autodétermination.Dans un deuxième volet, l’auteur considère que la lutte contre le sous-développement, objectif central de tous les États en développement, est de ce fait un observatoire indispensable pour examiner les principales politiques de ces États et voir si la souveraineté qu’elles expriment s’alimente à la source qui devrait être la sienne, c’est-à-dire au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Pour conforter son analyse l’auteur se réfère aux diagnostics économiques et sociaux sur lesquels se basent les politiques que ces États décident, aux nationalisations auxquels ils procèdent et aux voies de construction économiques qu’ils choisissent, en se demandant si ces politiques sont, au-delà des discours, des instruments de lutte contre la désarticulation et la dépendance qui sont les principales caractéristiques du sous-développement.

The author contributes to the discussion on the operating conditions of sovereignty in developing States. The aim is to better understand the meaning of sovereignty by examining whether its application, in its prevailing forms, translates to peoples right to self-determination.To begin, the author considers the moment at which the analysis of sovereignty and its rapport with peoples right to self-determination is most pivotal. Benchikh goes on to explain that this moment is achieved in the wake of independence, following the implementation of state construction and political systems that are generally authoritative.In the second part of the work, the author examines an objective that is central to all developing countries, that of fighting underdevelopment. This struggle provides an indispensable opportunity to observe the rapport between sovereignty and peoples right to self-determination. It allows for the analysis of State policies. In addition, it allows for the study of manifestations of sovereignty and whether they result from within the State, that is to say from peoples right to self-determination.In order to support the study, the author refers to social and economic conclusions from which State policies are based. Benchikh also refers to the processes of nationalization that are employed as well as economy-building measures selected by States. The author questions whether these policies are, in practice, mechanisms that fight disarticulation and dependence. Both are predominant characteristics of underdevelopment.

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