GLOBALISATION CAPITALISTE, DISCIPLINE NÉOLIBÉRALE ET SOUVERAINETÉ NÉOCONSERVATRICE : RETOUR SUR QUELQUES DISTINCTIONS CONCEPTUELLES

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2011

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Revue québécoise de droit international ; vol. 24 no. 1 (2011)

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Frédérick Guillaume Dufour et al., « GLOBALISATION CAPITALISTE, DISCIPLINE NÉOLIBÉRALE ET SOUVERAINETÉ NÉOCONSERVATRICE : RETOUR SUR QUELQUES DISTINCTIONS CONCEPTUELLES », Revue québécoise de droit international / Quebec Journal of International Law / Revista quebequense de derecho internacional, ID : 10.7202/1068295ar


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Les débats sociologiques traitant de la question de la globalisation ont longtemps dressé le portrait social de l’ère actuelle en contraste avec la conception de la période d’après-Guerre héritée des réalistes. Ils ont ainsi contribué à la perception selon laquelle un âge d’or de l’État-national souverain aurait été supplanté par l’ère de la globalisation. En nous basant sur une évaluation de contributions récentes de différentes théories des relations internationales, nous analyserons la nécessité de nuancer cette perception. Nous nous intéresserons notamment à l’éclairage qu’une sociologie historique des processus capitalistes et des institutions néolibérales peuvent apporter au débat opposant les réalistes aux globalistes. Enfin, nous réévaluerons la transformation des modalités à travers lesquelles s’institutionnalisent la souveraineté et le pouvoir au sein des relations internationales contemporaines en indiquant les limites des approches qui soutiennent que la globalisation aurait complètement mise en péril la capacité des États, et des États-Unis notamment, à exercer leur souveraineté.

Sociological debates around the question of globalization have for a long time portrayed the present era in contrast with the post-war international order depicted in realist accounts. In so doing they have propagated the common perception of a golden age of the sovereign nation-state taken over by an era of globalization. Analyzing recent contributions from different international relations theories, we assess the need to nuance this linear historical narrative. We focus our attention on the ways in which a historical sociology of capitalist processes and neoliberal institutions can provide the debate between Realists and Globalists with fresh insights. Finally, we will re-evaluate the transformation of the modalities through which sovereignty and power are institutionalized in contemporary international relations by identifying the limits of theories that emphasize the threatening effects of globalization, allegedly jeopardizing states’ (including the United States) capacity to exercise their sovereignty.

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