ENTRE KALAMAZOO ET ESCANABA : Vivre à Poets’ Corner de Marcel Labine

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2019

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Voix et Images ; vol. 45 no. 1 (2019)

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Élise Lepage, « ENTRE KALAMAZOO ET ESCANABA : Vivre à Poets’ Corner de Marcel Labine », Voix et Images, ID : 10.7202/1068996ar


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Cet article propose une lecture du recueil de poèmes de Marcel Labine intitulé Vivre à Poets’ Corner (Les Herbes rouges, 2015), dans lequel le poète imagine de façon extrêmement concrète un lieu-dit dépeuplé. Convoquant tour à tour les apports théoriques de Pamela Sing, de Pierre Nepveu et de François Paré, on entend montrer comment l’écriture des espaces régionaux ne signifie pas nécessairement faire référence à un ancrage géographique prédéterminé et sclérosant sur les plans esthétique et idéologique. Vivre à Poets’ Corner exemplifie la manière dont certains topoï de la régionalité peuvent être traités, en dehors de tout cadre narratif, de façon à faire intervenir des concepts productifs sur le plan littéraire, tels que l’effacement, la distance, la réinvention, la mort et le rapport au réel.

This article suggests a reading of a book of poems by Marcel Labine, Vivre à Poets’ Corner (Les Herbes rouges, 2015), in which the poet imagines, in very specific detail, a deserted place. Calling on the theoretical contributions of Pamela Sing, Pierre Nepveu, and François Paré, the paper is intended to show that writing about regional spaces does not necessarily entail references to a predetermined, aesthetically and ideologically rigid, geographical anchoring. Vivre à Poets’ Corner shows how some topoi of regionality may be handled outside narrative frame in a way that brings in productive literary concepts such as erasure, distance, reinvention, death, and the relationship to reality.

Este artículo propone una lectura del libro de poemas de Marcel Labine, titulado Vivre à Poets’ Corner (Vivir en Poets’ Corner), publicado en la editorial Les Herbes rouges en 2015), y en el cual el poeta imagina, de manera sumamente concreta, un lugar despoblado. Al convocar, una tras otra, las aportaciones teóricas de Pamela Sing, Pierre Nepveu y François Paré, se pretende mostrar cómo la narrativa de los espacios regionales no significa forzosamente que se refiera a un anclaje geográfico predeterminado y anquilosante desde los puntos de vista estético e ideológico. Vivre à Poets’ Corner ejemplifica la manera en que algunos topoi de las regiones pueden ser tratados, fuera de todo marco narrativo, con el fin de que se hagan intervenir conceptos productivos en el plano literario, tales como el borrado, la distancia, la reinvención, la muerte y la relación con lo real.

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