Écrire l’histoire des pratiques féministes en vidéo légère : L’exemple du collectif Vidéo Femmes (1973-2015)

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2019

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Nouvelles vues : Revue sur les pratiques, les théories et l'histoire du cinéma au Québec ; vol. no. 20 (2019)

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Tous droits réservés ©, 2019, Nouvelles vues : revue sur les pratiques, les théories et l’histoire du cinéma au Québec


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Depuis la montée du mouvement #Moiaussi en 2017, les institutions cinématographiques à vocation « patrimoniales » se sont mobilisées pour valoriser leurs collections autour des cinéastes et vidéastes féministes. Aujourd’hui, un état des lieux des collections vidéo nous permet de constater l’importance des fonds d’archives consacrés aux enjeux féministes à Montréal. En revanche, que connaissons-nous des pratiques vidéographiques féministes développées dans le reste du Québec ? La rareté des sources nous incite à nous pencher sur le sujet en prenant un exemple précis. Dès 1973, la ville de Québec fut témoin de l’émergence d’un collectif féministe important, qui exista pendant plus de quarante années. Dans une perspective historiographique, le présent article propose de s’interroger sur les débuts du médium vidéo et de retranscrire les premières années d’un collectif féministe peu exploré : Vidéo Femmes.

Since the rise of the # Metoo* movement in 2017, film institutions with a “heritage” vocation have mobilized to promote their collections with regard to feminist filmmakers and videographers. Today, an inventory of video collections allows us to see the importance of the archives dedicated to feminist issues in Montreal. On the other hand, what do we know about feminist videographic practices developed in the rest of Quebec? The scarcity of sources makes us think about the subject by taking a specific example. As early as 1973, Quebec City witnessed the emergence of a major feminist collective that existed for more than forty years. Through a historiographical perspective, this article proposes to question the beginnings of the video medium and to transcribe the first years of a feminist collective that has been little explored: Vidéo Femmes.

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