Portrait of a Globalized Canadian: Ken Lum’s There Is No Place Like Home

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2005

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RACAR : Revue d'art canadienne ; vol. 30 no. 1-2 (2005)

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Cynthia Foo, « Portrait of a Globalized Canadian: Ken Lum’s There Is No Place Like Home », RACAR: Revue d'art canadienne / RACAR: Canadian Art Review, ID : 10.7202/1069661ar


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À l’ère de la mondialisation, que signifie le fait d’être citoyen d’une nation lorsque la souveraineté de cette dernière est constamment remise en question ? Quel portrait représenterait un « Canadien » ? Dans la photographie-panneau d’affichage de Ken Lum, intitulée There Is No Place Like Home (2000, installation à Ottawa), des portraits individuels sont couplés avec des textes qui semblent exprimer l’anxiété des sujets à propos de l’appartenance et de la localisation d’un « chez-soi ». Au lieu d’identifier et de consolider la position des sujets, l’utilisation par Lum de textes en français et en anglais déstabilise davantage leur localisation potentielle. Comme l’a noté Rosalind Krauss, l’indéniable véracité de la photographie, son statut documentaire, est fondée sur la documentation mécanique du monde; toutefois, ses objets sont régis par un langage dont le déchiffrement se trouve dans le monde au sens global (October, n° 4, 1997). Les performances des acteurs et actrices figurant dans les portraits renvoient à la construction de l’identité raciale dans la société au sens large; leurs traits et leurs attitudes ainsi que les énoncés qui leur sont assignés opèrent à titre de repoussoirs dans le but de fragiliser l’approbation sociale des catégories raciales.Double sens délibéré, There Is No Place Like Home suggère un espace urbain générique à l’intérieur duquel le Canada est représenté comme une nation à l’ère de la mondialisation, une nation elle-même soumise à des pressions constitutives externes, où la notion de l’appartenance d’un individu à un lieu est déterminée par l’identité de celui ou celle qui pose la question. Dans cet article, je mettrai le travail de Lum en contexte, en le comparant à l’oeuvre de Jin Me-Yoon intitulée A Group of Sixty-Seven (1996), et celle de Jeffrey Thomas ayant pour titre Indians on Tour (2001–2002), des oeuvres produites par deux artistes canadiens qui donnent à voir le paysage urbain contemporain comme un lieu inconfortable d’identité et d’appartenance.

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